12 juillet 2014
En quelques mots
Texte : Élie Castiel
Cote : ★★★
Si Garden State (2004) nous a paru plus concluant, Zach Braff reprend ici, en partie, un des thèmes de son film précédent, l’éloignement du fils de la figure paternelle. Cela se fait par des retours en arrières un peu trop symboliques et inadéquatement esthétiques, ainsi que par des bribes de dialogues parfois insistants, mais toujours bercés par le poids de l’émotion.
Évitant le mélodrame, Wish I Was Here bénéficie cependant de la présence de comédiens convaincants et convaincus des rôles qu’ils endossent. Le narcissisme de Braff est présent, sans toutefois nous désintéresser d’un récit familial qui culmine dans le sens de l’harmonie fondatrice. La parentalité est illustrée dans un contexte à la fois ludique et désabusé qui fait toutefois prendre conscience aux personnages du poids légitime de la réalité, particulièrement en ce qui a trait aux responsabilités familiales et à l’incontournable finalité de l’existence. Quant à la judéité, elle est montrée dans un esprit dualiste ; d’un côté les croyants, de l’autre les non pratiquants, les deux arrivant à se réconcilier comme par magie ou tout simplement par esprit de survie.
Genre : Comédie dramatique | Origine : États-Unis – Année : 2014 – Durée : 2 h – Réal. : Zach Braff – Int. : Josh Gad, Zack Braff, Kate Hudson, Jim Parsons, Ashley Greene, Joey King, Mandy Pantinkin, Donald Faison – Dist. / Contact : Séville | Horaires / Versions / Classement : Cineplex
MISE AUX POINTS
★★★★★ (Exceptionnel) ★★★★ (Très Bon) ★★★ (Bon) ★★ (Moyen) ★ (Mauvais) 1/2 (Entre-deux-cotes) – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.
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