3 septembre 2014
En quelques mots
Texte : Élie Castiel
Cote : ★ 1/2
Disons-le tout de go : qu’est-il arrivé à Atom Egoyan ? Jadis situé parmi les illustres représentants du cinéma canadien grâce à ses mises en scène inventives et innovatrices, il est aujourd’hui tombé dans la facilité, victime d’une flemmardise qu’on arrive difficilement à comprendre.
Car The Captive, dans son ensemble, ne séduit guère, inquiète surtout, nous laisse de glace, ne retient guère notre attention – invraisemblances, personnages qui frôlent la caricature, une Arsinée Khanjian dont la présence semble un caprice de son mari, Mr. Egoyan. Et surtout et avant tout, aucune émotion.
À l’instar des paysages, par contre bien saisis et cadrés majestueusement par Paul Sarossy, le nouvelle production du réalisateur, autrefois inspiré, est glaciale, rendant les personnages distants, sans âme. Sur ce point, le passage de Ryan Reynolds, du comique au sérieux, se fait sur des chapeaux de roue, sans aucune conviction. Mais le scénario est aussi en cause. Factice, sans véritable but, privilégiant les parallèles incessants entre le réel et l’imaginaire et les allers-retours, il fragilise The Captive, qui s’avère l’une des déceptions de la saison. Nous sommes néanmoins convaincus que Egoyan saura prouver qu’il peut faire mieux, comme il l’a déjà maintes fois démontré dans la passé.
Genre : Suspense policier | Origine :Canada – Année : 2013 – Durée : 1 h 53 – Réal. : Atom Egoyan – Int. : Ryan Reynolds, Scott Speedman, Rosario Dawson, Mireille Enos, Kevin Durand, Bruce Greenwood – Dist. / Contact : Séville | Horaires / Versions / Classement : Cineplex
MISE AUX POINTS
★★★★★ (Exceptionnel) ★★★★ (Très Bon) ★★★ (Bon) ★★ (Moyen) ★ (Mauvais) 1/2 (Entre-deux-cotes) – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.
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