14 octobre 2016
Avec Le chantier des possibles, Ève Lamont (Le commerce du sexe, 2015) documente les temps forts la lutte populaire entourant la réappropriation sociale d’un bâtiment industriel patrimonial dans un quartier de Montréal en pleine mutation. Caméra au poing, la cinéaste a suivi durant plusieurs années la lutte active de nombreux résidents afin de se réapproprier une petite part de leur quartier.
Avec un parti pris évident, notable dans ses commentaires lus hors-champ, la réalisatrice rend compte de cet exemple frappant de ténacité dans un film aussi inspirant que son titre le suggère. Si l’ensemble gagne d’emblée les faveurs du spectateur, cette production visiblement taillée pour la télévision souffre de quelques répétitions (affichage de pancartes, réunions de travail, redondance des interventions) et peine à garder intact l’intérêt initial et l’importance de son sujet.
Genre : DOCUMENTAIRE – Origine : Canada [Québec] – Année : 2016 – Durée : 1 h 19– Réal. : Ève Lamont – Dist./Contact : Rapide-Blanc.
Horaires : @ Cinémathèque québécoise
CLASSEMENT
Non classé
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. ★ Mauvais. ½ [Entre-deux-cotes] – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.
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