8 décembre 2016
D’emblée, inspiré par son double trio de créateurs, D’encre et de sang adopte les apparences du récit à trois voix. Voilà bien un concept hautement complexe, associé au récit choral ou à perspectives multiples, prisé par bien des artistes chevronnés, mais aussi nombre de jeunes cinéastes souhaitant se frotter à la complexité que de tels récits peuvent exiger. L’effort présent s’avère fort louable. D’abord, on ne peut certainement pas reprocher aux auteurs le choix, prudent pour une première œuvre (s’il manque peut-être un peu d’imagination), d’une approche directe et linéaire, leur permettant ainsi d’éviter les écueils potentiels de la haute voltige notoire qu’accompagnent souvent ce genre de récit.
Surtout, c’est par l’excellente interprétation des comédiens, et tout particulièrement Iannicko N’Doua et Lysandre Ménard, que D’encre et de sang tire son principal attrait. Seulement, ce n’est pas suffisant pour sauver le film des faiblesses de son scénario et de sa mise en scène.
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Texte intégral
Séquences
Nº 307 | Janvier-Février 2017
p. 21
En kiosque : Le 13 janvier 2017
Genre : DRAME – Origine : Canada [Québec] – Année : 2016 – Durée : 1 h 23 – Réal. : Alexis Fortier Gauthier, Francis Fortin, Maxim Rhéault – Int. : Martin Desgagné, Lysandre Ménard, Iannicko N’Doua-Légaré, Fayolle Jean – Dist./Contact : K-Films Amérique.
Horaires : @ Cinéma Beaubien – Cineplex
CLASSEMENT
Tout public
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. ★ Mauvais. ½ [Entre-deux-cotes] – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.
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