4 janvier 2017
RÉSUMÉ SUCCINCT
Pour retrouver un de leurs collègues enlevé, Jacques et son fils Marc, tous deux policiers, intègrent un camp spécialisé dans la psychothérapie père-fils.
La première question que nous sommes en droit de nous poser est bel et bien le pourquoi de ce remake à la sauce hexagonale d’un assez bon film québécois, De père en flic (2009), beaucoup plus abouti et au tire plus ingénieux.
Les situations, presque les mêmes, sont ici au service (mais pas toujours) des comédiens, dont un Richard Berry accentuant la note, Jacques Gamblin qui semble perdu dans ce paradis souvent dangereux pour théraphie père-fils, et finalement les deux fils en question, Waly Dia (Marc), issu de la télé populaire, et ça se voit, ainsi que Baptiste Lorber, téléséries et courts métrages à l’appui, tout de même convenable. Du reste, Julier Ferrier, plus de 50 films à son actif, demeure bien crédible grâce à des efforts particuliers qui la rendent justice.
Mais force est de souligner que Gaudreault assume avec une témérité et une fermeté incroyables sa condition de réalisateur populaire. Ajoutons aussi que Père fils théraphie! s’ajoute à une liste croissante de coproductions entre la France et le Québec, sorte de riposte à certains (rares tout de même) cinéastes québécois qui ont choisi les États-Unis comme un terrain fertile à vivre convenablement bien de leur art. Pour l’instant, Gaudreault reste, cinématographiquement parlant, fidèle à ses racines canadiennes et québécoises. La suite… à suivre.
Genre : COMÉDIE – Origine : France / Canada [Québec] – Année : 2016 – Durée : 1 h 32 – Réal. : Émile Gaudreault – Int. : Richard Berry, Waly Dia, Jacques Gamblin, Alice Belaïdi, Baptiste Lorber, Julie Ferrier – Dist./Contact : Séville.
Horaires : @ Cinéma Beaubien – Cineplex
CLASSEMENT
Tout public
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. ★ Mauvais. ½ [Entre-deux-cotes] – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.
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