24 février 2012
Deux actes et une trentaine de tableaux forment la structure du spectacle. La première partie se concentre sur le tango des années 1940. La deuxième partie et une tentative de situer cette discipline artistique dans un contexte contemporain.
On a droit à ce à quoi on s’attendait : spectacle bien rodé, danseurs de haut calibre, musique envoûtante. La première partie, nostalgique, puise aux sources du tango traditionnel. Les petits tours de haute voltige brillent par leur simplicité. L’audace est terrestre, le mouvement voluptueux, la proximité physique entre les danseuses et leurs partenaires masculins d’un étrange et fascinant érotisme. Dans la deuxième partie, le geste est plus aérien, le risque plus éclaté, la forme subtilement calculée, mais entre les danseurs, toujours la même discipline et autant de complicité partagée. Certes, un très beau travail chorégraphique. Entre deux tableaux, le temps d’une pause, Vanina Sol Tagini nous invite au royaume de l’éternelle passion amoureuse, dotée de sa voix resplendissante. En somme, un spectacle coloré qui brille par sa simplicité, par la sobriété de la direction artistique et qui ne prétend qu’à nous faire passer deux heures de pur ravissement. >> Élie Castiel
Durée : 2 heures, incluant 1 entracte | Chorégraphie : Hector Zaraspe | Direction artistique : Osvaldo Ciliento – Direction musicale : Gabriel Merlino – Cost. : Emmylou Latour – Danseurs : Osvaldo Ciliento, Graciela Garcia, Kicca Tommasi, Marcelo Barnadaz, Omar Ocampo, Laura Tilve, Leandro Gomez, Sabrina Masso, Alejandro Fabricio Andrian, Lida Mantovani Buonpensiere, Paola Camacho, Marco Ayala – Chanteuse : Vanina Sol Tagini | Prochaines représentations : 24 et 25 février, à 19 h 30 – Théâtre Maisonneuve / Place des Arts
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