1er juin 2012
AMADOR
COMÉDIE DRAMATIQUE | Origine : Espagne – Année : 2010 – Durée : 112 minutes – Réal. : Fernando León de Aranoa – Int. : Magaly Solier, Celso Bugallo, Fanny de Castro, Sonia Almarcha, Pietro Sibille – Dist. : Film Movement | Horaires / Versions / Classement : Cinéma du Parc
Résumé
Enceinte de son copain qu’elle s’apprête à quitter, Marcela est engagée pour servir d’assistante à Amador, un vieil homme malade. La relation qui s’établit entre eux pousse la jeune femme à remettre en question sa propre existence.
En quelques mots
★★★
Fernando León de Aranoa à qui l’ont doit, entre autres, Mondays in the Sun (Los lunes al sol, 2002) et Princesses (Princesas, 2005), signe ici son œuvre la plus intimiste. S’il use (et même abuse) de silences, de regards voilés et de mimiques esquissés, il nous montre aussi jusqu’où peut pousser parfois le désespoir des immigrants. Magaly Solier dont l’exquise beauté et le jeu puissant avait conquis les spectateurs dans The Milk of Sorrow (La teta asustada, 2009), nous revient ici dans un beau personnage féminin courageux, tendre et naïf, tels qu’on en voit peu sur nos écrans, depuis quelques années envahis par les Lara Croft de tout acabit. Amador regroupe des thèmes chers au réalisateur espagnol : la mort et le quotidien des nouveaux clandestins, bien évidemment, mais aussi celui de la prostitution grâce au délicieux personnage de Yolanda, une sirène sur le retour qui visite Amador une fois par semaine. Aranoa contourne cependant les clichés et les expectatives et surprend le spectateur avec quelques scènes pétillantes d’humour. Le film vaut largement le détour même s’il aurait gagné à être écourté d’une vingtaine de minutes. >> Anne-Christine Loranger
A BEGINNER’S GUIDE TO ENDINGS
COMÉDIE NOIRE | Origine : Canada / États-Unis – Année : 2010 – Durée : 92 minutes – Réal. : Jonathan Sobol – Int. : Scott Caan, Jason Jones, Paulo Costanzo, Harvey Keitel, Tricia Helfer – Dist. : Séville | Horaires / Versions / Classement : AMC
Résumé
Après la disparition mystérieuse de leur père, trois frères apprennent qu’il leur reste très peu de temps à vivre. L’aîné, un boxeur, le second, beau gars et homme à femmes, le troisième, fragile et peureux, se fixent d’ultimes défis.
En quelques mots
★★
En essayant de calquer les comédies satiritiques de nos voisins du Sud ayant un goût prononcé pour l’anarchique et l’iconoclaste, le Canadien Jonathan Sobol s’en tire convenablement bien même si par moments la sauce ne prend pas tout à fait. C’est intentionnellement bordélique, se dirige dans tous les sens et finit par désorienter le spectateur. L’approche à la fois désinvolte et légèrement surréaliste du phénomène de la mort peut laisser pantois et sur ce plan, on s’accroche à quelques séquences joliment réussies. On soulignera par ailleurs la présence de très bons comédiens, et tout particulièrement Jason Jones, imbattable dans le rôle d’un ancien boxeur sur le retour qui n’a plus le physique pour réussir. >> Élie Castiel
BERNIE
COMÉDIE DRAMATIQUE | Origine : États-Unis – Année : 2011 – Durée : 100 minutes – Réal. : Richard Linklater – Int. : Jack Black, Shirley MacLaine, Matthew McConaughey, Brandon Smith, Brady Coleman – Dist. : Alliance | Horaires / Versions / Classement : AMC
Résumé
Bernie, homme affable, se lie d’amitié avec Marjorie, la veuve d’un certain Rod Nugent. Femme riche, Marjorie est bientôt retrouvée morte. Tous les soupçons se portent alors sur Bernie.
En quelques mots
★★ 1/2
Tiré d’une hitoire vraie survenue au cours des années 1990, tel que racontée dans un article de Skip Hollandsworth, ce scénario coécrit par le réalisateur et le journaliste alterne habilement les passages fictionalisés et les interviews d’habitants de Carthage dans une chronique malicieuse de la vie et de la mort dans cette petite villle du nord-est du Texas. Jack Black incarne avec brio ce thanatologue, pilier de sa communauté face à Shirley MacLaine, habile dans son portrait d’une vieille millionaire dure à cuire. Le réalisateur, par sa mise en scène alerte, évite de faire tomber le film dans l’habituelle caricature condescendante de péquenots vus par des gens des métropoles. >> Luc Chaput
BIENVENUE À BORD
COMÉDIE | Origine : France – Année : 2011 – Durée : 95 minutes – Réal. : Éric Lavaine – Int. : Gérard Darmon, Franck Dubosc, Valérie Lemercier, Elisa Servier, Philippe Lellouche – Dist. : Equinxe | Horaires / Versions / Classement : Cinéma Beaubien
Résumé
Pour se venger de son patron, la responsable des ressources humaines d’une grande société de croisière embauche un homme maladroit qui ne mâche pas ses mots.
En quelques mots
SANS COMMENTAIRES.
CROOKED ARROWS
DRAME SPORTIF | Origine : États-Unis – Année : 2012 – Durée : 105 minutes – Réal. : Steve Rash – Int. : Brandon Routh, Michael Hudson, Crystal Allen, Dennis Ambriz, Gil Birmingham – Dist. : Alliance | Horaires / Versions / Classement : AMC
Résumé
Par un concours de circonstances, Joe Logan, ancienne vedette de l’équipe de crosse de son école ,est obligé de prendre en charge le club de crosse d’une localité autochtone.
En quelques mots
★ 1/2
Produit par des membres de la nation iroquoise Onondaga pour rappeler que ce sport est une invention amérindienne, ce long métrage ressemble malheureusement par son scénario à trop de ces films sportifs sur la constitution d’une équipe gagnante avec des éléments disparates. La réalisation de Steve Rash, qui avait dernièrement réalisé surtout des produits destinés directement à la vidéo, s’en sort mieux dans les épisodes sportifs mais l’interprétation moyenne achève de plomber le scénario prévisible. >> Luc Chaput
JESUS HENRY CHRIST
COMÉDIE | Origine : États-Unis – Année : 2012 – Durée : 95 minutes – Réal. : Dennis Lee – Int. : Toni Collette, Michael Sheen, Jason Spevack, Samantha Weinstein – Dist. : Séville | Horaires / Versions / Classement : AMC
Résumé
À l’âge de douze ans, un garçon surdoué, conçu dans une éprouvette, décide de retrouver son père génétique, ce qui inquiète sa mère féministe.
En quelques mots
★★
Après Fireflies in the Garden (2007), premier long métrage prometteur, Dennis Lee s’incruste dans l’univers de la comédie noire à la sauce camp en proposant un film étrange, survolté, parfois même pêchant par excès de confiance en un scénario un tant soit peu désorganisé, mais qui finit par aboutir à quelque chose de solide. Il est question de l’institution de la famille et de la génétique, deux notions que le réalisateur accouplent et opposent avec délectation et même cynisme opportun. Les personnages, des êtres extravagants et tantôt profonds, sont bien dessinés et tous défendus par des comédiens de talent, notamment le jeune Jason Spevack, impeccable. >> Élie Castiel
PIRANHA
ÉPOUVANTE | Origine : États-Unis – Année : 2011 – Durée : 88 minutes – Réal. : John Gulager – Int. : Gary Busey, Matt Bush, David Hasselhoff, Christopher Lloyd, Danielle Panabaker, Ving Rhames – Dist. : Alliance | Horaires / Versions / Classement : Cineplex Divertissement
Résumé
Des piranhas pré-historiques attaquent les installations aquatiques d’un nouveau parc qui vient à peine d’être inauguré.
En quelques mots
SANS COMMENTAIRES.
ROWDY RATHORE
COMÉDIE D’ACTION | Origine : Inde – Année : 2012 – Durée : 150 minutes – Réal. : Prabhu Dheva – Int. : Akshay Kumar, Sonakshi Sinha, Nasser, Paresh Ganatra, Supreeth Reddy – Dist. : Sana Boutique | Horaires / Versions / Classement : AMC
Résumé
Grand charmeur auprès des femmes, Shiva tombe amoureux de l’une d’elles, Priya, rencontrée dans un mariage auquel il n’était même pas invité. Et voici que se présente Neha, une gamine de six ans qui croit fermement que Shiva est son père. Les choses se compliquent.
En quelques mots
★★
Chorégraphe de plus d’une quarantaine de films bollywoodiens, dont Bombay (1995) de Mani Ratnam et plus récemment Endhiran (2010) de S. Shankar, Prabhu Dheva signe ici son neuvième long métrage. Nourri de mélodrames et de films d’action indiens, notamment ceux des années 70 (quelques affiches de ces films décorent d’ailleurs les murs dans une séquence de combat inoubliable), le cinéaste présente une première partie plutôt atone pour ensuite se reprendre en cours de route et offrir quelques séquences enlevantes d’action d’où émanent l’enthousiasme ludique des protagonistes. Pendant masculin de la grande Farah Khan, à qui l’on doit plus de quatre-vingt chorégraphies pour le grand écran, Dheva possède lui aussi son propre charme; si Khan alimente ses danses de prouesses et de sensualité, Dheva conserve la même ardeur en y injectant une dose de douce intensité. Quant au film, il suit comme la plupart des Bollywoods, une approche manichéenne où en guise de catharsis, le bien l’emporte sur le mal. >> Élie Castiel
SNOW WHITE AND THE HUNTSMAN
(Blanche-Neige et le Chasseur)
CONTE | Origine : États-Unis – Année : 2012 – Durée : 127 minutes – Réal. : Rupert Sanders – Int. : Charlize Theron, Kristen Stewart, Chris Hemsworth, Bob Hoskins, Eddie Marsan, Ian McShane – Dist. : Universal | Horaires / Versions / Classement : Cineplex Divertissement
Résumé
Blanche-Neige est jetée en prison par sa belle-mère jalouse de sa grande beauté. Ayant parvenu à s’enfuir, elle se cache dans une forêt peuplée d’êtres maléfiques. Bientôt secourue par un chasseur, elle fait la connaissance des sept nains.
En quelques mots
À peine a-t-on terminé de digérer le gâteau bollywoodien de Mirror Mirror que la pauvre orpheline et sa maléfique belle-mère remettent ça avec une nouvelle version de Blanche-Neige qui a maille à partir, cette fois-ci, avec un chasseur rustre et alcoolo au grand cœur. Noir, médiéval, glauque, boueux et essoufflant, Snow White and the Huntsman est une très libre et fort longue adaptation du conte des frères Grimm où les influences cinématographiques se bousculent au portillon pour gommer le jeu médiocre des principaux protagonistes. On trouve de tout dans cet amalgame tape-à-l’œil où les effets spéciaux infographiques volent la vedette à une Charlize Theron belle et caractérielle. >> Patricia Robin
VIRGINIA
DRAME PSYCHOLOGIQUE | Origine : États-Unis – Année : 2010 – Durée : 111 minutes – Réal. : Dustin Lance Black – Int. : Jennifer Connelly, Ed Harris, Emma Roberts, Toby Jones, Amy Madigan, Carrie Preston – Dist. : Séville | Horaires / Versions / Classement : AMC
Résumé
Dans une petite ville, un adolescent est attiré par la fille du shérif. La relation intime de sa mère psychotique avec le même homme crée une situation explosive.
En quelques mots
★★
Scénariste du sulfureux Milk (2010) et de l’énigmatique J. Edgar (2011), et après avoir signé The Journey of Jared Price (2000), Dustin Lance Black propose un deuxième long métrage à moitié réussi même si les intentions autobiographiques sont louables et offrent par moments des séquences aussi absorbantes que captivantes. Si dans l’ensemble, la mise en scène peut paraître hésitante, il n’en demeure pas moins que certains épisodes débordent de sensualité et que les acteurs sont bien dirigés, notamment Jennifer Connelly, totalement investie dans le rôle d’un personnage bipolaire totalement dépassé par la réalité. Un film indépendant dans la veine de ceux présentés au légendaire Sundance Film Festival, mais qui s’est retrouvé en 2010 au Toronto International Film Festival pour finalement sortir en salle deux ans plus tard. >> Élie Castiel
THE WHALE
(La Baleine)
DOCUMENTAIRE | Origine : Canada – Année : 2011 – Durée : 88 minutes – Réal. : Suzanne Chisholm, Michael Parfit – Dist. : Alliance | Horaires / Versions / Classement : Cinéma du Parc
Résumé
Soucieux de la sécurité des individus, les autorités locales instaurent un nouveau règlement empêchant le contact avec un jeune orque mâle, devenu la mascotte du parc aquatique du coin.
En quelques mots
SANS COMMENTAIRES.
MISE AUX POINTS
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