En salle

J’enrage de son absence

14 mars 2013

Résumé
Des années après la mort tragique de leur fils unique, un homme revoit son ex-compagne. Celle-ci a refait sa vie et est mère à nouveau d’un jeune garçon. Après avoir rencontré l’enfant, l’homme développe un attachement obsessionnel à son endroit.

En quelques mots
★★★
Après Elle s’appelle Sabine (2007), documentaire percutant et d’une grande sensibilité, Sandrine Bonnaire opte pour une fiction naturaliste d’une magnifique beauté plastique. Celle-ci se manifeste par l’ablation de séquences  superflues, un rythme à la fois varié et soutenu et un contrôle magistral dans la direction d’acteurs. Ils sont dans le film, sans s’imposer, comme dans la vie, et les dialogues, sobrement travaillés, les rendent en évidence, sensibles, vulnérables, entier, à fleur de peau. Et il y a Alexandra Lamy, puissante, oscillant entre un passé douloureux et un présent à fortifier. Face à elle, ou contre elle, un William Hurt perdu, blessé, entre deux mondes, celui de la réalité et l’autre, du fantastique. C’est surtout dans ces moments de tension et de désespoir que Bonnaire affiche sa maîtrise, faisant de J’enrage de son absence, phrase aussi sublime que pathétique, l’une des plus belles surprises du cinéma français de ces dernières années. >> Élie Castiel

Sortie : vendredi 15 mars 2013
v.o. : français

DRAME PSYCHOLOGIQUE | Origine : France / Luxembourg / Belgique – Année : 2012 – Durée : 1 h 39  – Réal. : Sandrine Bonnaire – Int. : William Hurt, Alexandra Lamy, Augustin Legrand, Jalil Meheny – Dist. / Contact : Axia | Horaires / Versions / Classement : Beaubien

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Remarquable. ★★★ Très bon. ★★ Bon. Moyen. Mauvais. ☆☆ Nul … et aussi 1/2 — LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

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