3 mai 2013
Résumé
Dolph a perdu son chien. Quelle en est la cause ? : le mystérieux Master Chang, le détective Ronnie ou Emma, la vendeuse de pizzas, ou bien encore le jardinier. Quoi qu’il en soit, Paul n’est plus là et Dolph est inconsolable.
En quelques mots
★★
Délaissant les extravagances narratives de Rubber (2010), l’artiste de musique électronique et réalisateur français Quentin Dupieux signe un film plus accessible mais tout autant atypique (déconstructionniste) dans sa mise en scène. C’est néanmoins dans la forme narrative qu’on ne se retrouve plus. Si la proposition est novatrice, voire même avant-gardiste, il n’en demeure pas moins qu’elle se situe dans un nouveau courant du cinéma qui évoque, par moments, les essais de style de Michel Gondry, lui par contre, plus lucide et poétique. Mais de la pléthore de moments de conversations qui tournent en rond et ne finissent nulle part, on sent une certaine mélancolie émanant du personnage principal, un vide existentiel qui se traduit justement par ses étranges agissements. Dans la vraie vie, ces comportements seraient du domaine de la maladie mentale. Au cinéma, nous sommes prêts à tout accepter. Fort de sa présence angélique, Jack Plotnick se surpasse. Quant au sens de l’ensemble, soyons indulgents et laissons le au vestiaire. À voir si on accepte la notion abstraite du rien, notamment lorsqu’elle est inscrite dans une situation de rêve éveillé. >> Élie Castiel
COMÉDIE DRAMATIQUE | Origine : France / États-Unis – Année : 2011 – Durée : 1 h 34 – Réal. : Quentin Dupieux – Int. : Jack Plotnick, Eric Judor, Alexis Dziena, Steve Little, William Fichtner, Regan Burns – Dist. / Contact : Séville | Horaires / Versions / Classement : Cinéma du Parc
MISE AUX POINTS
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