27 juin 2013
Résumé
Magnifique chanteuse, au même titre qu’un Bob Dyllan ou une Édith Piaf, la grande Violeta Parra est devenue une icône en Amérique latine et plus particulièrement au Chili grâce à son engagement politique. Mais Violeta était aussi une femme pleine de contradictions, de failles et de passions.
En quelques mots
★★★
Artiste multidisciplinaire (chanteuse, poète et peintre), Violetta Parra demeure, au même titre que le célèbre Pablo Neruda, icône dans son pays, le Chili. Connu pour Machuca (2004), le chilien Andrés Wood brosse le portait d’une femme hors du commun, iconoclaste, refusant farouchement toute idée de vedettariat, faisant de ses partitions musicales des engagements sociaux et politiques. C’est ce côté qu’a réussi à saisir le réalisateur ; parti pris narratif illustré par une mise en images à l’image d’un pays en perpétuel transition et nourri par le drame intime d’une pasionaria de la chanson totalement convaincue de sa cause. Sa fin, tragique, laisse perplexe mais dans le même temps peut être vue comme une sorte d’engagement spirituel à l’endroit de l’art et de la vie. Dans le rôle de Violeta, Francisca Gavilán se donne corps et âme au personnage, prouvant jusqu’à quel point l’art complexe du comédien peut transcender le réel. >> Élie Castiel
DRAME | Origine : Chili – Année : 2012 – Durée : 1 h 50 – Réal. : Andrés Wood – Int. : Francisca Gavilán, Cristián Quevedo, Thomas Durand, Luis Machín, Gabriela Aguilera – Dist. / Contact : Kino Lorber | Horaires / Versions / Classement : Cinéma du Parc
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Remarquable. ★★★ Très bon. ★★ Bon. ★ Moyen. ☆ Mauvais. ☆☆ Nul … et aussi 1/2 — LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.
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