24 janvier 2014
En quelques mots
★ 1/2
Surtout connu comme scénariste (G.I. Joe : Rise of the Cobra), dont certains écrits pour des jeux vidéo, Stuart Beattie signe un deuxième long métrage en prenant le risque d’aborder un thème maintes fois exploité avec plus de rigueur, particulièrement du temps de la célèbre Hammer britannique. En se basant sur son expérience dans l’écriture des séries virtuelles, il assaisonne I, Frankenstein d’un mélange aussi audacieux sur le plan technique qu’invraisemblable sur celui narratif. Mais qu’importe, les acteurs, Aaron Eckhart en tête, s’en donnent à cœur joie dans cette randonnée diabolique qui ne cesse de bouger frénétiquement du début à la fin. Les effets spéciaux, aidés par le format de plus en plus répandu du 3D, fascinent, nous transportent dans des ailleurs totalement issus de l’imaginaire, nous laissant en fin de compte une sensation d’apesanteur. Entre le « plaisir coupable » et le genre fantasieux assumé (voire le superbe combat entre les gargouilles et les forces du démon), le manque d’humour évident, le ton grave et l’espace tantôt abismal et infernal de l’ensemble, I, Frankenstein se consomme jouissivement, mais il est vite oublié par la suite. > Élie Castiel
SUSPENSE D’ÉPOUVANTE | Origine : États-Unis / Australie – Année : 2013 – Durée : 1 h 33 – Réal. : Stuart Beattie – Int. : Aaron Eckhart, Yvonne Strahovski, Miranda Otto, Bill Nighy, Socratis Otto, Caitlin Stasey – Dist. / Contact : Séville | Horaires / Versions / Classement : Cineplex
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Remarquable. ★★★ Très bon. ★★ Bon. ★ Moyen. ☆ Mauvais. ☆☆ Nul … et aussi 1/2 — LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.
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