28 février 2014
En quelques mots
1/2
Le thriller/suspense dont il est question méritait un meilleur traitement entre les mains de Lasse Hallström, auparavant beaucoup plus en forme (Ma vie de chien ou bien encore Cider House Rules). Mais nous savons que depuis quelque temps, il semble avoir perdu les ficelles du métier, proposant des films paresseux, poussifs, mélodramatiques (Dear John est un exemple édifiant). Profitant sans doute du succès de la série originale des Millénium, il a sans doute pensé qu’il s’en tirerait sans accrocs. Toujours est-il que L’Hypnotiseur est long, trop long. Sur ce point les vingt à trente dernières minutes ne cessent de nous annoncer la fin, provoquant chez le spectateur un profond malaise désagréable. Autrefois brillante dans The Unbearable Lightness of Being (L’Insoutenable légèreté de l’être), Lena Olin se demande dans quelle galère elle se trouve. Et pour tout gâcher, nous devinons l’identité du coupable dès la moitié du film, rendant ce suspense tout à fait inutile. Les responsables de la version française à laquelle nous avons droit ne se sont pas donnés la peine de sous-titrer certains indices de mots écrits en suédois. C’est totalement inadmissible et irresponsable. > Élie Castiel
SUSPENSE | Origine : Suède – Année : 2012 – Durée : 2 h 02 – Réal. : Lasse Hallström – Int. : Tobias Zilliacus, Mikael Persbrand, Lena Olin, Helena af Sandeberg, Jonathan Bökman, Oscar Pettersson – Dist. / Contact : Remstar | Horaires / Versions / Classement : Cineplex
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Remarquable. ★★★ Très bon. ★★ Bon. ★ Moyen. ☆ Mauvais. ☆☆ Nul … et aussi 1/2 — LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.
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