17 septembre 2014
Alexandre Dumas fils rédige La Dame aux camélias qui, à travers le temps, inspire plusieurs artistes à donner vie à ce personnage de femme à la fois romantique et intriguant. Giuseppe Verdi lui donne son caractère éternelle avec La Traviata, l’un des opéras classiques les plus joués sur scène. Le récit parle d’amour, de passion et de sacrifice et c’est sans doute, avec Carmen de Bizet, l’œuvre la plus populaire du répertoire, ce qui n’empêche pas que les différentes réparties n’en finissent pas d’enrichir l’âme.
Poursuivant avec ses présentations de l’Opéra national de Paris, les cinémas Beaubien et du Parc proposent une Traviata telle que mise en scène par Benoît Jacquot, alors que classicisme, académisme et modernité se confondent pour donner un spectacle lumineux.
Au cinéma, on découvrira en 2015 sa version du Journal d’une femme de chambre qu’a immortalisé Luis Buñuel dans les années 60. Jacquot a imposé sa signature dans le Werther de Jules Massenet à trois reprises : en 2003 à la Royal Opera House avec Sophie Kauch et Jonas Kaufmann ; en 2010 à l’Opéra national de Paris avec les mêmes chanteurs ; et finalement, en 2011, de nouveau à la Royal Opera House, avec Koch et Rolando Villazón.
Mais on se souviendra également du splendide opéra filmé en 1983 par Franco Zeffirelli avec Teresa Stratas et Plácido Domingo dans les rôles titres, version magnifiquement dramatique et inoubliable.
Dans la nouvelle proposition de l’Opéra de Paris, Jacquot met en scène Diana Damrau, que nous avons hâte de découvrir. La direction musicale est de Francisco Iván Ciampa, qui dirige l’orchestre de l’Opéra national de Paris.
Cinéma Beaubien (s.-t.f.) : Jeudi 18 septembre à 19 h – Dimanche 28 septembre à 13 h ; Cinéma du Parc (s.-t.a.) : Jeudi 18 septembre à 18 h – Dimanche 28 septembre à 12 h
[ La rédaction ]
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