En quelques mots

Texte : Élie Castiel
Cote : ★ 1/2

En 1999, Vénus beauté (institut) confirmait la souplesse et l’enthousiasme de Tonie Marshall à manipuler consciencieusement le genre difficile de la comédie. Avec Tu veux ou tu veux pas ?, une quinzaine d’années plus tard, on sent qu’elle n’a pas vraiment évolué alors que les codes mécaniques de la séduction, les signes de l’amour et l’émergence de nouvelles manifestations de la sexualité ont bouleversé la pensée occidentale. Or, les personnages du film semblent ne pas avoir bougé d’un pouce.

Le machisme exacerbé de Lambert (Patrick Bruel égal à lui-même) n’est atténué que par ses récurrentes visites à un groupe d’accros au sexe en réhabilitation. Face à lui, Judith (toujours mignonne Sophie Marceau), approche la sexualité comme l’une des composantes les plus importantes de la vie. Sans totalement être en désaccord avec elle, il semble qu’il y a d’autres facteurs qui comptent aussi.

Le film, sur ce plan, assume une certaine misogynie montrée en filigrane, sans que ça paraisse. Sans oublier de souligner un court épisode homophobe totalement gratuit. À quand un cinéma français débarrassé finalement de tous ces clichés survivants d’une époque depuis longtemps révolue et oubliée ? C’est joliment gai (dans le vrais sens du mot), mais superficiel.

Sortie : Vendredi 10 octobre 2014
V.o. : français

Genre : Comédie | Origine : France / Belgique – Année : 2014 – Durée : 1 h 30 – Réal. : Tonie Marshall – Int. : Sophie Marceau, Patrick Bruel, André Wilms, Sylvie Vartan, François Morel, Philippe Lellouche – Dist. / Contact : Remstar | Horaires / Versions / Classement : Beaubien – Cineplex

MISE AUX POINTS
★★★★★ (Exceptionnel) ★★★★ (Très Bon) ★★★ (Bon) ★★ (Moyen) ★ (Mauvais) 1/2 (Entre-deux-cotes) – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.