2 novembre 2014
Les 20 ans de Cinemania sont l’occasion pour nous de rencontrer la fondatrice, madame Maidy Teitelbaum, et Guilhem Caillard, directeur général, ancien collaborateur à Séquences. De leurs mots, se dégage l’idée de continuité d’un événement qui donne au cinéma français la place qu’il mérite dans nos habitudes cinématographiques.
Survivre 20 ans par les temps qui courent, marqués de nombreuses manifestations cinémagraphiques, est un acte de courage. Comment assumez-vous cette réalité ?
Maidy Teitelbaum : Avec beaucoup de travail, de labeur acharné, beaucoup de passion, certes, et surtout de détermination pour atteindre la perfection afin de donner au public montréalais ce qu’il attend de nous depuis nos débuts.
Guilhem, depuis 2011, vous faites partie de l’équipe de Cinemania. Est-ce que vos origines françaises ont contribué à mieux encadrer la programmation ?
Guilhem Caillard : Bien entendu. Ayant été en contact avec cette cinématographie de par mes origines, cela a facilité mon travail. Mais je dois avouer que le cinéma, dans son ensemble, m’intéressait depuis un jeune âge. En France, je fréquentais assidûment les salles de cinéma et j’avais l’occasion de voir des films de toutes nationalités à la télévision. C’est donc avec une curiosité déjà établie que j’ai commencé à travailler à Cinemania. Mais le cinéma français a ceci de particulier qu’au même titre que l’américain, il possède lui aussi son star system, ce qui le rend, dans un sens, universel. D’ailleurs, le cinéma en France a toujours été soutenu par le gouvernment, particulièrement en ce qui a trait à la formation des élèves au primaire et surtout au secondaire…
Entrevue complète : Séquences (nº 293,pp. 6-7)
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