17 novembre 2016
Une discussion entendue dans la salle du Palais Montcalm de Québec après la projection de Pays en ouverture du FCVQ est amusante : « On dirait quand même un peu un téléfilm… C’est vrai que visuellement, c’est un peu plate. »
Nous ne savons pas si cette réflexion reflète l’opinion de la majorité des spectateurs, mais elle est intéressante car Pays nous apparaît tout le contraire ! L’attention constante portée au cadre, incluant la quasi-obsession pour les lignes droites à l’intérieur de l’image dont fait preuve Robichaud, est si aveuglante qu’elle attire presque trop l’attention du spectateur amateur d’image et de composition. D’un encadrement de fenêtre à une arête d’immeuble, en passant par un mur de briques ou un poteau dans le paysage, tout semble faire du visionnement de Pays un jeu pour cinéphile que l’on pourrait nommer « chercher la ligne droite » (même un rocher sur une plage est fendu en deux de manière rectiligne !). Le décalage entre la remarque restituée en début d’article et notre perception graphique du film est saisissant… et il n’est peut-être pas totalement anodin…
Texte intégral
Séquences
Nº 305 (Novembre-Décembre 2016)
p. 4-5
En kiosque
Genre : DRAME – Origine : Canada [Québec] – Année : 2016 – Durée : 1 h 41 – Réal. : Chloé Robichaud – Int. : Macha Grenon, Nathalie Doummar, Emily VanCamp, Alexandre Landry, Serge Houde, Rémy Girard– Dist./Contact : Séville.
Horaires : @ Cinéma Beaubien – Cineplex
CLASSEMENT
Tout public
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. ★ Mauvais. ½ [Entre-deux-cotes] – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.
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