26 janvier 2017
RÉSUMÉ SUCCINCT
Un homme qui a perdu la vue essaie malgré tout de se venger des meurtriers de sa copine.
Des 12 longs métrages de Sanjay Gupta, Kaabil est le plus réussi, en partie, parce qu’il bénéficie de la présence de Hritik Roshan, l’un des plus beaux visages masculins de l’industrie bollywoodienne, et de la resplendissante et vivace Yami Gautam, remarquée dans le délicieux Vicky Donor (2012) de Shoojit Sircar, du costaud Madras Café (2013). Aveugles tous les deux, ils se courtisent, s’aiment et se marient pour, ensuite, être mêlés à une affaire aux rebondissements tragiques.
Faisant suite aux nombreux films indiens sur le thème de la vengeance, Kaabil suit les codes de l’industrie et se permet une mise en scène élégante, une direction photo exemplaire signée Ayananka Bose et Sudeep Chatterjee, définissant l’espace et les lieux avec une précision remarquable. Tout en soulignant qu’ils filment les deux principales vedettes avec autant d’enthousiasme que conscients de susciter l’adhésion d’un public conquis d’avance.
Comme d’habitude, dans ce genre de films, le réalisateur n’évite pas le message moral final, dont le grand public indien raffole. En général, les cinéastes bollywoodiens semblent, de par leurs films, se présenter comme des psychologues du peuple, alimentant leurs récits de critiques sociales, politiques et familiales.
Le conflit entre le pardon et la notion du fameux œil pour œil, dent pour dent prend des proportions démesurées avec une finale inattendue. Résultat d’une mise en scène rusée s’adaptant admirablement aux situations. Du bon boulot.
Genre : DRAME – Origine : Inde – Année : 2017 – Durée : 2 h 20 – Réal. : Sanjay Gupta – Int. : Hrithik Roshan, Yami Gautam, Ronit Roy, Rohit Roy, Narendra Jha, Suresh Menon – Dist./Contact : Imtiaz Mastan.
Horaires : @ Cineplex
CLASSEMENT
Interdit aux moins de 13 ans
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. ★ Mauvais. ½ [Entre-deux-cotes] – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.
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