6 janvier 2017
Pour sa douce et impeccable simplicité, sa candeur majestueuse, sa lenteur élégiaque, comme un début du monde imprévisible où, pour l’Homme, tout est découverte, émerveillement, mais aussi stupéfaction et frayeur face à l’inconnu, pour cette genèse réinventée, La tortue rouge est une pure splendeur.
Dès le début, pendant, à peine, une fraction de seconde, le visage de l’homme se démenant dans l’eau de l’océan, tentant de rejoindre l’embarcation, montre une détresse qui déchire le coeur; cet accomplissement graphique illustre déjà, en plus d’une mer en colère, tyrannique et capricieuse, la prouesse de la technique formelle du film et la teneur du propos. Récit simple d’une sorte de Robinson Crusoé de la genèse qui découvre un monde préparé d’avance où il pourra se construire une vie.
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Texte intégral
Séquences
Nº 306 (Janvier-Février 2017)
p. 3-5
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MISE AUX POINTS
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