En salle

Wonder Wheel

15 décembre 2017

Semaine du 15 au 21 décembre 2017

RÉSUMÉ SUCCINCT
Ancienne actrice, Ginny travaille maintenant comme serveuse dans un restaurant établi sur le site d’un parc d’attractions à Coney Island où elle habite avec son mari Humpty, un opérateur de manège, et son jeune fils qui lui cause des soucis. À l’approche de la quarantaine, elle est lasse de son quotidien monotone et envisage l’avenir avec une certaine amertume. Cependant, une rencontre fortuite sur la plage vient tout remettre en question. Mickey, un séduisant maître-nageur, suscite un regain d’intérêt chez Ginny qui s’amourache de lui… jusqu’à l’arrivée de la fille de Humpty.

CRITIQUE
| PRIMEUR |

★★ ½

GINNY À LA PLAGE
Élie Castiel

Il semblerait qu’en présentant un couple formé de deux classes sociales, Woody Allen ait perdu le sens de l’analyse des personnages, lui qui est si habitué à montrer ceux de l’intelligentsia, le plus souvent, new-yorkaise. Un trio soi-disant amoureux, une ancienne actrice devenue la femme d’un opérateur de manège et serveuse pour aider son mari, la fille de l’opérateur, d’un ancien mariage, qui se pointe sans crier gare (en fait, elle a bien ses raisons) et le surveillant de plage, que toutes les filles de l’époque, les années 50, admirent. Sans oublier, le fils de l’ex-actrice, pyromane invétéré.

Wonder Wheel

Tous ces ingrédients permettent à Allen, autrefois plus intéressant, de plonger avec une certaine nostalgie dans ce milieu du 20e siècle, où l’après-guerre donnent la possibilité aux gens de plonger dans toutes sortes de débordements.

Tennessee Williams n’est pas loin, mais pudiquement,
comme si Woody Allen ne savait plus où se diriger. Dépassé
ses 80 printemps, le cinéaste de l’inoubliable et mythique
Annie Hall (1977) semble traverser les décennies en se posant
trop de questions, parfois même lorsqu’il n’est pas nécessaire.

Tennessee Williams n’est pas loin, mais pudiquement, comme si Woody Allen ne savait plus où se diriger. Dépassé ses 80 printemps, le cinéaste de l’inoubliable et mythique Annie Hall (1977) semble traverser les décennies en se posant trop de questions, parfois même lorsqu’il n’est pas nécessaire.

On soulignera cependant la luminosité de la photographie signée par le célèbre Vittorio Storaro (entre plusieurs autres, The Sheltering Sky, Café Society) qui, pour la circonstance, livre, comme toujours, un bon travail. Et n’oublions pas de souligner la présence de Justin Timberlake, acteur plus efficace de film en film, ici charismatique et convaincant.

Sortie
vendredi 15 décembre 2017
V.o. : anglais / Version française
Wonder Wheel (dès le 22 décembre)

Genre : Drame – Origine : États-Unis – Année : 2017 – Durée : 1 h 41 – Réal. : Woody Allen – Dist. : Métropole Films.

Horaires/Information
@ Cineplex

Classement
Tout public

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel★★★★ Très Bon★★★ Bon★★ Moyen Mauvais½  [Entre-deux-cotes] – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

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