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La Grand-Messe

12 septembre 2019

PRIMEUR
| Semaine 37 |
Du 13 au 19 septembre 2019

RÉSUMÉ SUCCINCT
Des Ardennes au col d’Izoard, le long des départementales et sur les sentiers escarpés, une nuée de camping-cars s’élance pour célébrer le Tour de France. Le soleil réchauffe, les transats sont sortis, les copains arrivent : c’est l’été, la Grand-Messe commence!

SANS
COMMENTAIRES |

F I C H E
TECHNIQUE

Sortie
Vendredi 13 septembre 2019

Réal.
Méryl Fortunat-Rossi
Valéry Rosier

Genre(s)
Documentaire

Origine(s)
France / Belgique

Année : 2019 – Durée : 1 h 10

Langue(s)
V.o. : français

La Grand-Messe

Dist. @
Maison 4tiers

Classement
Tous publics

En salle(s) @
Cinéma Beaubien

Miles Davis: Birth of the Cool

PRIMEUR
| Semaine 37 |
Du 13 au 19 septembre 2019

RÉSUMÉ SUCCINCT
Une évocation de la vie et la carrière de l’immense musicien et icône culturelle Miles Davis, un compositeur visionnaire et innovateur qui défia toute catégorisation et incarna à lui seul le « cool ».

| CRITIQUE |
Yves Laberge

★★★  ½

Témoignages sur une légende du jazz

Plusieurs films — dont l’excellent The Miles Davis Story (de Mike Dibb) mais aussi un biopic discutable et sensationnaliste, Miles Ahead, réalisé et interprété par l’acteur Don Cheadle) — avaient déjà été consacrés au trompettiste Miles Davis (1926-1991), jazzman vénéré en raison de sa longue carrière (de la fin des années 1940 jusqu’à sa mort) et des dizaines d’albums enregistrés sous son nom dont Birth of the Cool, mais surtout Kind of Blue et Bitches Brew. Le nouveau film de Stanley Nelson, Miles Davis: Birth of the Cool, évoque le titre d’un de ses premiers 33 tours, paru en 1957, mais regroupant des enregistrements datant de 1949 et 1950.

À partir d’extraits hachurés d’entretiens récents réalisés auprès d’amis de jeunesse de Miles (dont sa muse Juliette Gréco), de musiciens (comme Wayne Shorter), d’amis et d’experts du jazz, Miles Davis: Birth of the Cool suit les grandes étapes de sa carrière: ses origines dans un milieu relativement aisé (son père était dentiste), ses débuts dans la fanfare scolaire, sa formation musicale, sa venue à Manhattan, ses premiers succès comme trompettiste aux côtés du légendaire Charlie Parker, ses premiers voyages à Paris, son style construit sur un phrasé de longues notes entrecoupées de silences créant une atmosphère planante et inimitable (Miles Davis fut le premier à incarner le « Cool Jazz ») et la révolution musicale qu’il causa au cours des années 1950, son âge d’or.

Des entretiens fragmentés, souvent inédits et tournés expressément pour ce film, sont la matière première de ce Miles Davis: Birth of the Cool; mais on aurait préféré que le monteur conserve des réponses plus longues au lieu d’isoler chaque phrase pour passer aussitôt à l’interlocuteur suivant, comme on le fait trop souvent à la télévision (d’où une étoile en moins).

On passe très vite sur le tournant psychédélique-funk du début des années 1970 (à mon avis plus éclaté); mais en fait, l’œuvre de Miles comporte plusieurs « périodes » stylistiquement différentes et sa discographie sera toujours trop riche pour être réduite en un portrait de seulement deux heures. Le film se termine sur son retour sur scène après six années de réclusion.

Beaucoup d’images et d’archives ont été réunies pour ce film, et il en existe beaucoup. Deux éléments de ce film risquent toutefois de déranger les puristes : d’abord, le fait qu’une voix-off (de Carl Lumbly) personnifie et imite Miles Davis, comme si le musicien se racontait posthumément, en exprimant quelquefois des regrets; par ailleurs, il n’y a pas de pièces complètes montrées ici : seulement de (trop) courts extraits qui empêchent d’apprécier la progression des morceaux, qui ne sont d’ailleurs pas identifiés. Il aurait été si facile d’indiquer les titres et l’année des nombreux extraits entendus.

Quoi qu’il en soit, Miles Davis: Birth of the Cool alimente le mythe du « génie tourmenté » créé par la compagnie Columbia autour de Miles Davis, dès la fin des années 1950, en complétant ce qui existait déjà sur DVD. Mais on ne saurait se priver des meilleurs films sur Miles : ses concerts télévisés, surtout ceux d’avant 1970, qui ressortent à nouveau sur DVD en Europe.

Autre problème : l’absence de sous-titrage dans la version diffusée au Québec complique les choses car on retrouve souvent l’argot africain-américain utilisé au milieu par Miles, avec beaucoup de termes intraduisibles. Autre défaut : le montage est clinquant et tape-à l’œil; pourquoi le monteur s’est-il amusé à mitrailler une logorrhée d’images d’une fraction de seconde au début de chaque séquence? Quoi qu’il en soit, Miles Davis: Birth of the Cool alimente le mythe du « génie tourmenté » créé par la compagnie Columbia autour de Miles Davis, dès la fin des années 1950, en complétant ce qui existait déjà sur DVD. Mais on ne saurait se priver des meilleurs films sur Miles : ses concerts télévisés, surtout ceux d’avant 1970, qui ressortent à nouveau sur DVD en Europe.

F I C H E
TECHNIQUE

Sortie
Vendredi 13 septembre 2019

Réal.
Stanley Nelson

Genre(s)
Documentaire

Origine(s)
États-Unis

Année : 2019 – Durée : 1 h 55

Langue(s)
V.o. : anglais

Miles Davis: Birth of the Cool

Dist. @
Cinéma du Parc
[ Abramaroma ]

Classement
NC
[ Non classé ]

En salle(s) @
Cinéma du Parc

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel.  ★★★★ Très Bon.  ★★★ Bon.
★★ Moyen.  Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]

Official Secrets

PRIMEUR
| Semaine 37 |
Du 13 au 19 septembre 2019

RÉSUMÉ SUCCINCT
En 2003, Katharine Gun, employée du service de renseignements du gouvernement du Royaume-Uni, à Cheltenham, en Angleterre, rend public un mémo confidentiel concernant une manœuvre secrète et illégale de la NSA pour orienter le vote des membres du Conseil de sécurité des Nations Unies en faveur de l’invasion américaine en Irak.

| BRÈVE |
Élie Castiel

★★★ 

Lanceuse d’alerte et pas espionne

Film classique dans le meilleur sens du terme. Ceux qui ont suivi le récit de cette lanceuse d’alerte connaisse les tenants et aboutissants d’un récit sur ces puissances occidentales qui, sous prétexte de défense des citoyens de leurs pays respectifs, se permettent d’inventer des guerres. Course aux armements, intérêts économiques… Et une chose est claire. La machine militaire ne peut être subventionnée si généreusement par les deniers publics si elle n’exerce pas. Mais le film de Gavin Hood – Eye in the Sky / Opération « Eye in the Sky (2015) – qui se base sur le livre de Marcia et Thomas Mitchell, The Spy Who Tried to Stop a War: Katharine Gun and the Secret Plot to Sanction the Iraq Invasion, possède ceci de particulier qu’il compte sur une mise en scène reposant uniquement sur les détails essentiels. Aucun perte de temps, le film est mené adroitement comme une enquête politique où la parole domine, où le 4e pouvoir (les médias) peut exercer une influence extraordinaire sur la politique. Et pour une raison facile à comprendre, Official Secrets nous fait réfléchir sur les supports de l’information influents d’aujourd’hui. À l’heure des “ fausses nouvelles » de l’ère trumpienne, sont-ils encore en mesure d’établir la vérité et d’excercer leur influence pour un meilleur monde?

Aucun perte de temps, le film est mené adroitement comme une enquête politique où la parole domine, où le 4e pouvoir (les médias) peut exercer une influence extraordinaire sur la politique.

F I C H E
TECHNIQUE

Sortie
Vendredi 13 septembre 2019

Réal.
Gavin Hood

Genre(s)
Suspense politique

Origine(s)
Grande-Bretagne / États-Unis

Année : 2018 – Durée : 1 h 52

Langue(s)
V.o. : anglais

Official Secrets

Dist. @
Les Films Séville

Classement
Tous publics

En salle(s) @
Cineplex

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel.  ★★★★ Très Bon.  ★★★ Bon.
★★ Moyen.  Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]

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