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Jeune Juliette

9 août 2019

PRIMEUR
| Semaine 32 |
Du 9 au 15 août 2019
 

RÉSUMÉ SUCCINCT
Juliette, 14 ans, habite une banlieue tranquille avec son père et son frère aîné, Pierre-Luc, leur mère étant partie il y a longtemps. À l’école, elle se démarque par ses excellents résultats et sa culture générale, tout comme sa seule amie Léane. Tandis que l’année scolaire tire à sa fin, Juliette prend conscience de sa condition et se rebelle doucement.

< CRITIQUE >
Élie Castiel

★★★  ½

L’ADOLESCENCE

Avec Nuit #1, Anne Émond nous faisait découvrir une proposition inspirée par le goût inné du cinéma. Amours au cours desquelles elle et lui négociaient les termes d’une possible relation pourtant vouée à l’échec.

Ici, l’adolescence au féminin prend un tournant décisif dans le cinéma québécois même si Chloé Robichaud s’en était chargée avec des personnages un peu plus âgé(es) dans Sarah préfère la course. Ce qui n’empêche pas la « jeune » Juliette de s’émanciper à travers le récit succulent d’un apprentissage tout à fait original. Effectivement, un âge souvent hostile, où l’on a hâte de grandir, où les hormones circulent à une vitesse incontrôlable, où les amours interdites osent se manifester malgré l’atmosphère régnant dans ces écoles secondaires bourgeoises, où tous semblent contre tous.

Et une fois n’est pas coutume, la cinéaste arbore les drapeaux de la diversité (culturelle) sans nuire à sa propre appartenance québécoise. Au contraire, l’intégration et l’assimilation positive n’ont jamais paru aussi essentielles et si délicatement illustrées.

Pour Anne Émond, c’est la possibilité de filmer quelque chose de rare dans le cinéma d’aujourd’hui : la subtilité. Ou encore l’art de séduire le spectateur intellectuellement en le forçant à sentir, comprendre, saisir le poids des gestes et des émotions. Sortir de la projection avec un nouveau regard sur la vie.

On peut s’étonner devant l’interprétation sentie de tous les comédiens, même ceux et celles dans des rôles secondaires, mais aussi de voir un Robin Aubert (magnifique dans celui du père) et l’excellente Alexane Jamieson, brillante, nouvelle venue qui annonce un proche avenir lumineux pour notre cinéma.

Et une fois n’est pas coutume, la cinéaste arbore les drapeaux de la diversité (culturelle) sans nuire à sa propre appartenance québécoise. Au contraire, l’intégration et l’assimilation positive n’ont jamais paru aussi essentielles et si délicatement illustrées.

FICHE TECHNIQUE
Sortie
Vendredi 9 août 2019

Réal.
Anne Émond

Genre(s)
Comédie dramatique

Origine(s)
Québec [Canada]

Année : 2019 – Durée : 1 h 37

Langue(s)
V.o. : français; s.-t.a.

Young Juliette

Dist. @
Les Films 4tiers

Classement
Tous publics

En salle(s) @
Cinéma Beaubien
Cineplex

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel.  ★★★★ Très Bon.  ★★★ Bon.
★★ Moyen.  Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]

Mission Mangal

PRIMEUR
| Semaine 32 |
Du 9 au 15 août 2019

RÉSUMÉ SUCCINCT
Malgré leurs différences, les scientifiques Rakesh Dhawan et Tara Shinde mènent une des plus brillantes missions effectuées en Inde : le lancement du premier départ pour Mars.

< SANS
COMMENTAIRES >

FICHE TECHNIQUE
Sortie
Vendredi 9 août 2019

Réal.
Jagan Shakti

Genre(s)
Drame

Origine(s)
Inde

Année : 2019 – Durée : 2 h 10

Langue(s)
V.o. : hindi; s.-t.a.

Mission Mars

Dist. @
Fox STAR Studios

Classement
ND
[ En attente ]

En salle(s) @
Cineplex

Scary Stories to Tell in the Dark

PRIMEUR
| Semaine 32 |
Du 9 au 15 août 2019

RÉSUMÉ SUCCINCT
En 1968 aux États-Unis, on sent un vent de changement… qui ne s’est pas propagé jusque dans la petite ville de Mill Valley, où pendant des générations, le spectre de la famille Bellows s’est imposé. Dans leur manoir en bordure de la ville, Sarah, une jeune fille qui garde d’horribles secrets, écrit une série d’histoires effrayantes sur sa vie torturée.

< BRÈVE >
Élie Castiel

★★  ½

Le journal d’une jeune fille mal aimée

Le fait que Guillermo de Toro ait produit le nouveau film d’André Øvredal n’est pas synonyme de qualité. Mais le cinéaste norvégien réussit plus ou moins à amalgamer avec un semblant d’autodérision le cinéma d’horreur de différentes époques, notamment celui des années 1970 et 1980, où commencent à paraître ces célèbres « bêtes » de scènes sorties des âges préhistoriques et totalement remaniées pour un nouveau public. Reste quand même un bon suspense d’épouvante où la mort est présentée avec un humour pince-sans-rire, et parfois même de façons très illustrative, voire même cruelle, osant provoquer le spectateur, comme c’est le cas dans le cinéma de genre. Et puis, un livre d’un autre temps tenu en lettres de sang comme un journal, ou encore mieux, un journal tenu en forme de récits qui, on ne demandera pas pourquoi, tombe, en 1968, entre les mains d’une jeune fille , trop curieuse, plus apte à ressusciter les vieux démons qu’à sauver sa peau. Et dans vie, l’Amérique ne cesse de changer si l’on en juge par les nombreuses références (Nixon, épouvantail, Night of the Living Dead).

Reste quand même un bon suspense d’épouvante où la mort est présentée avec un humour pince-sans-rire, et parfois même de façons très illustrative, voire même cruelle, osant provoquer le spectateur, comme c’est le cas dans le cinéma de genre.

FICHE TECHNIQUE
Sortie
Vendredi 9 août 2019

Réal.
André Øverdal

Genre(s)
Suspense d’épouvante

Origine(s)
États-Unis

Canada

Année : 2019 – Durée : 1 h 48

Langue(s)
V.o. : anglais / Version française

Histoires effrayantes à raconter dans le noir

Dist. @
Les Films Séville

Classement
Interdit aux moins de 13 ans
[ Horreur ]

En salle(s) @
Cineplex

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel.  ★★★★ Très Bon.  ★★★ Bon.
★★ Moyen.  Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]

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