En salle
Escape Room
3 janvier 2019
| PRIMEUR |
Semaine 01
Du 4 au 10 janvier 2019
RÉSUMÉ SUCCINCT
Six étrangers se retrouvent dans des circonstances hors de leur contrôle, et doivent faire preuve d’intelligence pour trouver les indices d’un puzzle, faute de quoi ils mourront.
—
EN BREF
| Élie Castiel |
★★
Trip capricieux
Mais de quoi est-il question? Métaphore politique, sociale, existentielle? Paranoïa d’un nouveau siècle proche d’entamer sa deuxième décennie sans repères, mais avec peur, du moins selon de quel côté on se place. Du n’importe quoi? Tout ça et rien. En plus, des comédiens qui prennent tout cela au sérieux, un réalisateur qui carbure aux rythme des films d’horreur qui l’ont marqué. L’enthousiasme est là parce que Adam Robitel va dans tous les sens et qu’il est fondamentalement conscient que c’est quand même mieux que Insidious : The Last Key (sorti le même jour l’an dernier). Fidèle au poste, il se donne le rôle de Gabe dans Escape Room, ne vole pas la vedette ou du moins essaie, fait face à un groupe d’autres gamers aux âges différents, dont on retiendra la grâce parfois trop pudibonde de la Canadienne Taylor Russell qui se taille une place dans le milieu, multipliant son registre et oscillant entre le grand écran et la télé. Quand au reste, avouons que la direction photo de Marc Spicer (une dizaine de productions à son actif) et le montage de Steve Mirkovich dialoguent agressivement pour nous offrir un trip visuel des plus gratuits, mais époustouflant.
On retiendra la grâce parfois trop pudibonde de la Canadienne Taylor Russell qui se taille une place dans le milieu, multipliant son registre et oscillant entre le grand écran et la télé.
