13 avril 2019
Semaine 15
Du 12 au 18 avril 2019
RÉSUMÉ SUCCINCT
La relation improbable entre Ann Atwater, une activiste des droits civils, et C.P. Ellis, un membre du Ku Klux Klan. Ces derniers défendront leur vision divergente de la déségrégation des écoles de Durhnam, en Caroline du Nord, lors d’un été de 1971 où la cause raciale prend de l’ampleur.
Pas tout à fait réussi, mais humain et attachant, notamment dû aux très bonnes performances de Sam Rockwell et de Taraji P. Henson, dont l’évolution psychologique, dans les deux cas, se fait sentir de scène en scène, le film plaît bien. Également dû à une direction d’acteurs maîtrisée par Robin Bissell, comédien, qui signe avec The Best of Enemies son premier long métrage de fiction. Actualité américaine sous l’ère de Trump oblige, le thème du racisme est abordé selon les codes régis par ce genre, maintes fois abordé dans le cinéma de nos voisins du sud. Les tensions sont créées subtilement, sans sensationnalisme ni propos superficiels, évitant pour ainsi dire le côté misérabiliste. On sent en revanche le poids des inégalités sociales dans ce Durham (Caroline du Nord) des années 1970. Si le personnage incarné par Rockwell atteint trop rapidement un éclat soudain de rédemption, on y croit tant l’écriture du scénario demeure d’une rare intelligence. Avec le recul, on constate que malgré les grandes avancées dans le domaine des ségrégations raciales, les plaies sont encore loin d’être cicatrisées.
Les tensions sont créées subtilement, sans sensationnalisme ni propos superficiels, évitant pour ainsi dire le côté misérabiliste.
FICHE TECHNIQUE
Sortie
Vendredi 12 avril 2019
Réal.
Robin Bissell
Origine(s)
États-Unis
Année : 2019 – Durée : 2 h 13
Genre(s)
Chronique sociale
Langue(s)
V.o. : anglais
The Best of Enemies
Dist. @
Entract Films
—
Classement
Tous publics
Info. @
Cineplex
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. ★ Mauvais. 0 Nul.
½ [Entre-deux-cotes]
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