Séquences – La revue de cinéma

En salle

Les fauves

18 juillet 2019

PRIMEUR
| Semaine 29 |
Du 19 au 25 juillet 2019

RÉSUMÉ SUCCINCT
C’est l’été, quelque part en Dordogne, des jeunes gens disparaissent. Les rumeurs les plus folles circulent, on parle d’un félin qui rôde. Laura, 17 ans, cherche à élucider le mystère et fait la connaissance de Paul, un étrange écrivain qui l’attire autant qu’il l’effraie.

< BRÈVE >
Élie Castiel

★★

Bestiaire

Avec Tristesse club (2014), Vincent Mariette débute bien dans le long métrage après quelques passages dans le court et à la télé. Changement d’atmosphère avec ce second long métrage hors du commun, par sa durée, ne cherchant que l’essentiel de cette proposition qui respire « cinéma » à pleins poumons et, paradoxalement, sans se laisser trop voir. Sauf lorsqu’il s’agit de photographier le visage de Lily Rose Depp, un visage à la texture aussi photogénique que faisant vibrer la caméra. Qu’importe le dialogue, qu’importe l’intrigue, meurtre, disparition ou attaque d’animal? : un scénario troublant aux accents cinéphiliques calquant ou mieux encore rendant hommage à des classiques de la mythologie animalière se fait ici maître de piste. Il suffit de bien admirer (contempler) les yeux de la jeune Depp pour nous convaincre. Au milieu de ce bestiaire par moment énervant pris entre Éros et Thanatos, un Laurent Lafitte prenant toujours de risques depuis quelque temps, quitte à nous faire parfois oublier qu’il a été pensionnaire de la Comédie-Française. Le reste, un film français maintes fois reporté dans sa date de sortie en salle. En revanche, les apparences sont souvent trompeuses.

… un scénario troublant aux accents cinéphiliques calquant ou mieux encore rendant hommage à des classiques de la mythologie animalière se fait ici maître de piste. Il suffit de bien admirer (contempler) les yeux de la jeune Depp pour nous convaincre.