18 septembre 2011
OPÉRA-BOUFFE de Wolfgang Amadeus Mozart en 4 actes | Livret : Lorenzo da Ponte, d’après la comédie Le Mariage de Figaro de Beaumarchais – Chanteurs principaux : Phillip Addis (le comte Almaviva), Nicole Cabell (la comtesse Almaviva), Figaro (Robert Gleadow), Hélène Guilmette (Susanna), Julie Bouliane (Cherubina), Alexandre Sylvestre (Bartolo), Aidan Ferguson (Marcelina), Aaron Ferguson (Don Basilio, Don Curzio), Frédrique Drolet (Barbarina), Philip Kalmanovitch (Antonio) – Chef d’orchestre : Paul Nadler dirigeant l’Orchestre Métropolitain – Mise en scène : Tom Diamond – Décors : Allen Charles Klein – Costumes : Allen Charles Klein | Prochaines représentations : 20, 22 et 24 septembre, à 19 h 30
Résumé
La Rosine du Barbier de Séville est devenue la comtesse Almaviva. Mais son mari n’est pas un exemple de vertu. Parmi les femmes qu’il poursuit de ses assiduités, Susanna, la camériste de sa fem,me, qui doit épouser Figaro, au service du comte, et Barbarina, la fille du jardinier. Mais le comte est concurrencé avec Cherubino, amoureux transis de toutes les femmes, en particulier la comtesse, sa marraine. Les choses se compliquent lorsque la vieille Marcellina) et ses complices le docteur Bartolo et le maître de musique Basilio essaient d’empêcher les noces de Susana et de Figaro.
Appréciation
C’est avec Les Noces de Figaro que l’Opéra de Montréal inaugure la saison 2011-2012 dans la joie et le bonheur. Et bien entendu, la musique de Mozart y est pour quelque chose. Elle excite les sens, surprend par son enthousiasme et son ardeur, énergise nos instincts, nous tient intentionnellement sur la corde raide. Mais le fait d’avoir choisi un opéra-bouffe est de loin un atout majeur pour bien commencer une saison qui s’avère des plus éclectiques. Les décors d’Allen Charles Klein, simples mais efficaces, servent de lieu à une intrigue palpitante et toujours universelle sur les aléas de l’amour et du hasard. Le très beau texte de Beaumarchais est retravaillé pour les besoins de l’art lyrique par un Lorenzo da Ponte en pleine forme, droit au but, drôle, amusant, controversé parfois, mais toujours lucide. La mise en scène de Tom Diamond place les personnages dans des situations comicodramatiques intenses et passionnées. Le jeu adéquat des chanteurs-comédiens s’ajoute au ton juste de l’ensemble et à la fraîcheur des voix. Soulignons particulièrement les solos, magnifiquement accomplis, suscitant par la même occasion une saine et troublante émotion. En quelque sorte, une excellente soirée. >> Élie Castiel
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