10 avril 2012
Pour les connaisseurs, c’est un rendez-vous incontournable ; pour les amateurs, une occasion de revoir cet ensemble de danse contemporaine. Et pour les autres, c’est partir à la découverte d’une des troupes de ballet contemporain les plus emblématiques de la deuxième moitié du XXe siècle. Alvin Ailey, ce n’est pas seulement la passion de la danse, mais aussi et surtout une démarche politique ; celle de situer la dynamique noire dans la mouvance culturelle. Et quoi de mieux que la danse, moyen d’expression on ne peut plus souverain, pour bâtir un discours social et politique.
La dernière rencontre avec Alvin Ailey remonte à 2007. Aujourd’hui, cinq ans plus tard, la troupe nous réserve quelques surprises parmi lesquelles The Hunt, signée Robert Battle, athlétique, sensuelle, œuvre où six danseurs déploient leur talent pour traiter de l’instinct prédateur chez l’homme. Créée en 1970, Streams plonge dans l’univers abstrait de notre for intérieur. Également au programme : le solo In/Side, porté par la voix mélancolique de Nina Simone et Takademe, inspirée de la danse indienne Kathak.
Rendez-vous donc avec l’univers de la danse et de la musique, le geste et le son, couple indissoluble, métaphore sans doute de notre propre humanité. Une présentation des Grands Ballets Canadiens, à la Place-des-Arts, le 19, 20 et 21 avril 2012.
>> La Rédaction
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