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L’Œil de l’astronome | Ven 19 oct 2012

19 octobre 2012

L’Œil de l’astronome

DRAME BIOGRAPHIQUE | Origine : France – Année : 2010 – Durée : 1 h 31  – Réal. : Stan Neumann – Int. : Denis Lavant, Airy Routier, Max Baissette de Malglaive – Dist. / Contact : K-Films Amérique | Horaires / Versions / Classement : Beaubien

Résumé
Prague, 1610. Johannes Kepler, mathématicien et astronome, reçoit le télescope inventé par Galilée. Grâce à ce nouvel instrument, il élabore de nouvelles théories sur le mouvement des planètes et sur les lois de l’optique.

En quelques mots
★★★
L’Œil de l’astronome
a quelque chose de particulier et de prégnant. Cette proposition audacieuse mélange plusieurs thématiques chères au cinéaste (conte philosophique, réquisitoire contre l’obscurantisme, hommage à la science). Face à l’abondance de dialogues, portés par scénario intelligent et instructif, le spectateur n’est jamais laissé à l’écart. C’est que Neumann a réussi habilement à ne pas tomber dans le théâtre filmé aride et verbeux. Au contraire, le cinéaste parvient à vulgariser son sujet scientifique certes complexe en le teintant de dialogues empreints de surréalisme et de poésie. L’Œil de l’astronome se veut donc ludique, taquin même, et propose un spectacle visuel de très belle facture. Sur le plan technique, soulignons le travail remarquable du directeur de la photographie, Matthieu Poirot-Delpech, qui, à l’aide d’une caméra numérique haute définition, nous renvoie tout le mystère des lueurs bleutées, des faibles éclairages des bougies ou de la fumée s’échappant des lampes à huile. Filmé quasiment entièrement de nuit, fait rare dans le cinéma, L’Œil de l’astronome possède une étrangeté et une poésie reflétant parfaitement la teneur du propos. À la tête de ce film lumineux, Denis Lavant (Holy Motors) incarne un Johannes Kepler complexe et torturé de manière admirable. >> Charles-Henri Ramond

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Remarquable. ★★★ Très bon. ★★ Bon. Moyen. Mauvais. ☆☆ Nul … et aussi 1/2 — LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.

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