6 mars 2014
EN QUELQUES MOTS
★★ ½
Le duo Patrick Boivin et Olivier Roberge ont construit un film hors du temps situé dans une sorte de no man’s land, un bunker vétuste, produit d’une supposée guerre froide. Mais ici, ce n’est pas l’action qui prend le dessus, mais plutôt le huis clos qui réunit les deux principaux protagonistes, à l’opposé l’un de l’autre. Ils finissent par se parler, font semblant de s’entendre, se disputent et c’est la sirène qui sonne. Entre l’espace fermé et l’extérieur enneigé, deux univers s’affrontent avec comme dénominateurs communs, la peur, la confrontation, l’angoisse et la mort. Il s’agit ici d’un film atypique, probablement le premier du genre dans le cinéma québécois. La proposition est intéressante dans la mesure où Boivin et Roberge rejoignent une certaine nouvelle vague de cinéastes qui essaient de se définir par le biais de l’expérimentation narrative et formelle. Sur ce point, ils ont réussi car c’est dans ses moments d’incertitudes et dans ses faux pas que Bunker manifeste sa véritable force. > Élie Castiel
DRAME PSYCHOLOGIQUE | Origine : Canada [Québec] – Année : 2014 – Durée : 1 h 26 – Réal. : Patrick Boivin, Olivier Roberge – Int. : Martin Dubreuil, Patrice Robitaille, Julien Poulin – Dist. / Contact : Séville | Horaires / Versions / Classement : Beaubien – Cineplex
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Remarquable. ★★★ Très bon. ★★ Bon. ★ Moyen. ☆ Mauvais. ☆☆ Nul … et aussi 1/2 — LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.
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