5 juin 2014
[ la Rédaction ]
Ça bouge du côté cinéma en Abitibi-Témiscamingue. Le cinéaste Martin Guérin (entre autres, le moyen métrage Voir Ali) tient un laboratoire de scénarisation dans le but de faire avancer le processus d’écriture de son premier long métrage de fiction, Coney Island. Avec le soutien du réalisateur Benoît Pilon (Ce qu’il faut pour vivre), Guérin travaille depuis cet automne à la structure des dialogues.
Cette fin de semaine, il réunira onze invités bien connues de la région qui entreprendront le jeu de la réplique. Le but est d’améliorer le scénario et soulever ses forces et ses failles. Entre autres, Stéphane France, Stéphanie Lapointe, Tommy Allen, Luc Drolet et Pascal Binette se réuniront au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue pour cette expérience en gestation scénaristique.
Pratique, apparemment, peu communune dans le milieu québécois du cinéma, ce laboratoire s’annonce prometteur. À titre d’information, le film illustre l’isolement, la résilience et l’importance des liens à travers le récit d’une femme dans la quarantaine en pleine ascension professionnelle.
À signaler que la SODEC a déjà financièrement appuyé ce projet. Le laboratoire est organisé en collaboration avec Les Productions Balbuzard de Rouyn-Noranda.
Comme quoi, malgré la crise économique, les jeunes cinéastes québécois persistent et signent.
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