12 février 2015
ANIMATION > Origine : Japon – Année : 2013 – Durée : 2 h 18 – Réal. : Isao Takahata – Dist. / Contact : Cinéma du Parc (GKids / Universal Home Entertainment) | Horaires / Versions : Cinéma du Parc
CLASSIFICATION
Visa GÉNÉRAL
Dans le documentaire sur le studio Ghibli The Kingdom of Dreams and Madness de Mami Sunada, vu aux derniers RIDM , l’on suit surtout Hayao Miyazaki et le producteur Toshio Suzuki mais rarement le cofondateur IsaoTakahata dont l’importance est évoquée. Takahata fut le patron de Miyazaki à Tohei animation et celui qui lui donna la possibilité de grandir comme dessinateur puis concepteur et réalisateur de films d’animmation différents par leur forme et la profondeur de leur sujets issus de la culture japonaise où les dieux de toutes sortes vient dans la nature
Takahata quant à lui nous avait déjèa donné Le Tombeau des lucioles, un des grands films tous genres confondus sur les déssatres de la guerre. Ici il s’inspire d’un conte nippon du Xe siècle qualifié par certains d’une des premières oeuvres mondiales de science-fiction. L’histoire commence simplement dans une forêt de bambous chez des forestiers. Le mari trouve un bébé dans un bambou. Cette enfant grandit très vite en beauté, intelligence et en force de caractère. Les dessinateurs, dirigés par Takahata qui est scénariste-réalisateur, allient la beauté et la précision du trait dans cette plongée dans un monde vu par une enfant qui s’émerveille.
Le vieux forestier et sa femme trouvent aussi dans le même coin un réservoir d’or qui leur permet de changer de mode de vie, de se faire construire une grande résidence et de trouver une gouvernante pour leur princesse. Le dessin est toujours aussi beau, les conflits latents éclatent et la jeune fille devenue Kaguya (princesse lumineuse) voit ses désirs contrecarrés. L’animation alors se noircit, la colère devient palpable à l’écran. Et les prétendants à cette belle, grande et riche jeune fille auront quelques problèmes à venir aux bouts de leurs désirs. Le récit se complique vers une fin en accord avec le thème de science-fiction.
Avec Le Vent se lève et cette Princesse, les studios Ghibli finissent en beauté leur oeuvre où la beauté du trait sert à mieux comprendre et apprécier le monde qui nous entoure dans toutes ses formes. L’on peut dès lors comprendre que ce conte animé ait gagné, au dernier FNC, le prix du public de la section Temps 0 habituellement remporté par des films plus déjantés. De plus, Takahata a de bonnes chances de rejoindre prochainement son confrère Miyazaki (Le Voyage de Chihiro) comme gagnant d’un Oscar de long métrage d’animation.
MISE AUX POINTS
★★★★★ (Exceptionnel) ★★★★ (Très Bon) ★★★ (Bon) ★★ (Moyen) ★ (Mauvais) ½ (Entre-deux-cotes) – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.
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