19 mai 2016
RÉSUMÉ SUCCINCT
La vie a été généreuse pour Paul-André et Violette, mais seulement pour certains aspects. Alors que l’un possède tellement d’argent qu’il ne sait plus savoir quoi en faire, l’autre est mère de deux adorables enfants qui l’adorent. Et puis, un jour…
Qu’est-il arrivé au réalisateur de L’homme qui rit ou Les émotifs anonymes, deux exemples de fraîcheur et de subtilité ? Avec Une famille à louer, on sent un net recul ; en fin de compte, une sorte de maladresse, de fatigue peut-être de la part de Jean-Pierre Améris, jadis plus en forme. C’est ainsi malgré la présence d’un Benoît Poelvoorde et pleine possession de ses moyens et d’une Virginie Elfira, jonglant entre la vulgarité, la tendresse et un charme aussi suranné que perspicace.
Ce trajet narratif entre les classes sociales, la bourgeoise et la prolétaire, ne semble pas démarrer du bon pied. On n’y croit simplement pas. Est-ce la faute de la mise en scène, brouillonne par moments, ou le simple fait que la proposition ne tient pas ?
Les scènes se suivent et se ressemblent, ne donnant aucune indication de surprise ou encore mieux de catharsis. Entre les deux principaux intéressés, les liens affectifs sont télégraphiés en raison d’un scénario approximatif et sur ce point, les soudains changements paraissent poussifs, manquant de naturel. On attend d’Améris, un retour plus original.
Sortie : vendredi 20 mai 2016
V.o. : français
Genre : COMÉDIE SENTIMENTALE – Origine : France / Belgique – Année : 2015 – Durée : 1 h 36 – Réal. : Jean-Pierre Améris – Int. : Benoît Poelvoorde, Virgine Efira, François Morel, Pauline Serieys, Philippe Rebbot, Calixte Broisin-Doutaz – Dist. / Contact : TVA.
Horaires : @ Beaubien / Cineplex
CLASSEMENT
Tout public
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. ★ Mauvais. ½ [Entre-deux-cotes] – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.
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