6 août 2016
Si le début est lent et prend l’apparence d’une sorte de reportage retraçant la carrière d’une personnalité, l’annonce du cancer de Dino amène un arc narratif nouveau qui dramatise ce qui, à la base, méritait davantage d’être un épisode d’émission du type « Que sont-ils devenus ? ». L’esthétique du film, avec sa caméra à l’épaule, ses jump cuts et son éclairage naturel installe une ambiance propice à la confidence et laisse présager une œuvre tournée dans l’urgence avec les moyens du bord.
Il ne s’agit certes pas du premier film qui adopte les codes du documentaire pour raconter une fiction, mais malgré quelques indices laissés ici et là, l’effet est saisissant. Divisé en trois actes — ce qui rompt avec le traditionnel cinq actes de la tragédie classique française – il propose trois moments dans la maladie imaginaire de Dino, où des maquillages subtils mais convaincants sont doublés de performances crédibles de la part du principal intéressé et de son entourage…
Texte intégral
Séquences
Nº 304 (Septembre-Octobre 2016)
p. 31
En kiosque : Septembre 2016
Genre : DOCUMENTAIRE – Origine : Canada [Québec] – Année : 2016 – Durée : 1 h 24 – Réal. : Jimmy Larouche – Int. : Dino Tavarone, Michel Côté, Joëlle Morin, Manuel Tadros, Sasha Migliarese – Dist. / Contact : L’Atelier Distribution.
Horaires : @ Cinéma Beaubien – Cineplex
CLASSIFICATION
Tout public
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. ★ Mauvais. ½ [Entre-deux-cotes] – LES COTES REFLÈTENT UNIQUEMENT L’AVIS DES SIGNATAIRES.
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