7 février 2019
ILS ÉTAIENT LÀ EN 2015. Les voici quatre ans plus tard. Entretemps, des présentations ailleurs dans le monde et la longue préparation d’un nouveau spectacle, Lumières sur Cuba. Disons-le, aux accents politico-culturels qui évoquent les changements des gouvernements occidentaux face à ce pays. Le nouveau régime en place favorise sans doute un peu plus de liberté de mouvement (et d’expression, on le souhaite).
Quoi qu’il en soit, le chant et la danse demeurent dans l’ADN cubain. Impossible de nier ces expressions orales et corporelles puisqu’au pays de la diversité, religions et coutumes ancestrales se juxtaposent en un amas de couleurs, de vibrations et de sensualité.
Volupté, tempérament, paroles essentiellement chères dans la mentalité cubaine. Et autre chose, prendre la vie du bon côté, goût de la décontraction et faire face à un monde de plus en plus changeant en prenant les simples plaisirs de la vie comme palliatifs.
Technique maîtrisée du mouvement. Messages de résistances. Rapport historique au pays par le biais de chants engagés, mais non pour le moins rythmés. Le ballet classique côtoie le flamenco et la danse moderne. Sans pour autant dénigrer le folklorique, âme intrinsèque de l’île, et le populaire; car à Cuba, les classes sociales coexistent sans doute, et cohabitent selon une éternelle tradition.
Lizt Alfonso, une des pionnières de la nouvelle danse cubaine, a été sélectionnée par la BBC comme « l’une des 100 femmes les plus importantes et influentes du monde entier ». Michelle Obama, alors première dame des États-Unis, lui a également remis le Prix spécial international pour son école de danse.
La tournée se poursuit un peu partout au Québec et au Canada.
La rédaction
Samedi 23 mars 2019
20 h
Théâtre Maisonneuve
(Place des Arts)
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