30 mai 2019
| PRIMEUR. Semaine 22 |
Du 31 mai au 6 juin 2019
RÉSUMÉ SUCCINCT
Le film suit le parcours du jeune et timide pianiste prodige Reginald Dwight, qui se transforme en Elton John, vedette d’envergure internationale.
Quatrième long métrage ludiquement brillant de Dexter Fletcher, après Eddie the Eagle (2015), et plus d’une centaine de prestations comme acteur, télé et grand écran confondus, Rocketman n’échappe malheureusement pas à la comparaison avec Bohemian Rhapsody de Bryan Singer, même si tout le milieu cinéphile sait très bien que Dexter a complété le tournage du Singer, après le renvoi-scandale de ce dernier. Évitons donc ce piège et prenons cette biographie musicale sur l’incontournable Elton John comme une réussite dans le genre, sans mesurer le pour ou le contre.
Ici, l’originalité dans la démarche réside dans la tentation de déconstruction de la mise en scène traditionnelle au profit d’un amalgame assez adroit entre le présent et les retours en arrière, d’où ressortent des épisodes oscillant entre les traits d’humour et le drame intime.
C’est l’histoire d’un homme timide qui se retrouve dans le milieu de la chanson, atteint, comme il se doit, par l’appât immédiat du gain. De cette aventure, le couple platonique John-Taupin (son parolier) demeure le noyau central du film. À partir de là, on est en mesure d’évaluer la prestation des deux vedettes.
John Elton est campé par Taron Egerton, remarquable, sincère, conscient que l’icône pop en question est encore vivante (et se porte bien), ne reculant devant aucun obstacle possible pour rendre le personnage le plus près de la biographie telle que scénarisée, donc, en quelque sorte, imaginée par Lee Hall (Billy Elliot / 2000).
Il s’agit bel et bien d’une comédie musicale, et si l’on voit de près, on s’aperçoit que les facteurs que sont les danses et les chansons évoquent le style Bollywood, mais ici des airs bien précis et archi-connus partiellement chantés, comme s’il s’agissait d’accélérer la continuité du récit, contrairement au genre évoqué, qui souvent s’éternise.
Pour certains, certaines des chansons comme Don’t Go Breaking My Heart, qui sont encore reprises de nos jours, procurent au film un côté nostalgique et nous font prendre conscience que sans musique, l’existence perd une partie de son sens.
Ici, l’originalité dans la démarche réside dans la tentation de déconstruction de la mise en scène traditionnelle au profit d’un amalgame assez adroit entre le présent et les retours en arrière, d’où ressortent des épisodes oscillant entre les traits d’humour et le drame intime.
FICHE TECHNIQUE
Sortie
Vendredi 31 mai 2019
Réal.
Dexter Fletcher
Genre(s)
Drame musical
Origine(s)
Grande-Bretagne
États-Unis
Année : 2019 – Durée : 2 h 01
Langue(s)
V.o. : anglais / Version française
Rocketman
Dist. @
Paramount Pictures
En salle(s) @
Cineplex
Classement
Tous publics
[ Déconseillé aux jeunes enfants ]
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. ★ Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]
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