20 juin 2019
PRIMEUR
| Semaine 25 |
Du 21 au 27 juin 2019
RÉSUMÉ SUCCINCT
Woody a toujours été sûr de sa place dans le monde et que sa priorité est de prendre soin de ses enfants, qu’il s’agisse d’Andy ou de Bonnie. C’est lorsque Forky, le nouveau jouet adoré de Bonnie, fait à la main à partir d’une cuillère-fourchette, s’autoproclame « un déchet » que Woody décide de lui faire comprendre à quel point c’est génial d’être un jouet.
Woody, un cowboy-jouet, a repris, après de nombreux évènements décrits dans les précédents Toy Story, la place de leader de la ribambelle de jouets dont a hérités la jeune Bonnie. Celle-ci, en garderie, construit Forky, à partir d’éléments disparates à l’allure de rebuts tels une cuiller-fourchette. Forky devient l’étoile nouvelle de la ménagerie de plastique de Bonnie mais a des tendances suicidaires, étant par essence un déchet. De cette rencontre improbable entre le fruit de l’imagination créatrice d’une enfant et un vieux jouet, les deux scénaristes Stephany Folsom et Andrew Stanton (Finding Nemo), incluant des éléments d’histoires amenés également par six de leurs collègues, ont monté un voyage initiatique drôle et émouvant. Au détour de ces péripéties, la rencontre avec Caboom, parodie canadienne peu drolatique du cascadeur Evel Knievel, contraste avec celle plus réussie de Gabby-Gabby, poupée frustrée de ne servir à rien et prête à tout pour trouver sa voie.
La fibre artistique est mieux employée pour permettre aux nombreux personnages anciens et nouveaux d’afficher des attitudes et des émotions encore plus subtiles.
L’animation en volume par ordinateur a connu des avancées techniques formidables depuis le premier Toy Story d’il y a 25 ans. La présence de ce Forky réduit à sa plus simple expression au départ constituait un défi que l’équipe dirigée par Josh Cooley (co-scénariste d’Inside Out) a relevé avec brio. On peut toutefois regretter que le village touristique et le parc d’attractions ressemblent trop à un des lieux proprets de l’empire Disney. La fibre artistique est mieux employée pour permettre aux nombreux personnages anciens et nouveaux d’afficher des attitudes et des émotions encore plus subtiles. Appuyé par Bud, version simplette d’un astronaute et d’autres jouets souvent réduits au rang de sous-fifres, Woody, au cours de ces épisodes aux nombreux gags visuels ou de blagues à plusieurs niveaux, retrouvera une ancienne amie de cœur, ce qui rajoutera de nouvelles perspectives au sens de la vie et à la place de l’amitié et de l’entraide.
FICHE TECHNIQUE
Sortie
Vendredi 21 juin 2019
Réal.
Josh Cooley
Genre(s)
Animation
Origine(s)
États-Unis
Année : 2019 – Durée : 1 h 40
Langue(s)
V.o. : anglais / Version française
Histoire de jouets 4
Dist. @
Buena Vista Canada
Classement
Tous publics
[ Pour enfants ]
En salle(s) @
Cineplex
MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. ★ Mauvais. 0 Nul.
½ [ Entre-deux-cotes ]
2024 © SÉQUENCES - La revue de cinéma - Tous droits réservés.