29 septembre 2019
Un début de saison exceptionnel au Théâtre du Rideau Vert. Voire même étincelant. Un metteur en scène extraordinairement inspiré, conscient des possibilités qu’offre son métier, à l’aise, comme d’habitude, dans la comédie musicale. Et une complicité avec les comédiennes et les comédiens qui persistent depuis ses débuts.
Jean Maheux (Don Quichote) et Éveline Gélinas (Dulcinéa) – © David Ospina (TRV)
Titre on ne peut plus paradoxal, mais qui convient au Meilleur des mondes dans sa récente version TDP. Inadaptable, Brave New World, le roman d’Aldous Huxley? Dans sa forme littéraire, critique, intellectuelle, impossible car ce sont des idées sur le monde, la vie, la science, l’évolution et autres formes de dictatures qui s’imposent à l’être et qui sont racontées dans une forme analytique et dans le même temps prenante.
Et soudain, comme par magie, il devient possible pour Guillaume Corbeil, qui a lu le roman vers 13-14 ans (il le dit lui-même dans le programme de la soirée). Il y a, dans sa proposition, une urgence, un risque, une aventure qui se dirige dans toutes les directions, au début sans savoir vers où. Le temps vient et tout s’organise; le résultat se transforme en une petite œuvre théâtrale magnifiquement pédagogique, proche des étudiants à qui elle s’adresse. Directe, énergique, mélangeant le français universel et le québécois comme il devrait s’institutionnaliser parmi la population de notre territoire, nouveaux-venus compris.
Kathleen Fortin et Benoît Drouin-Germain (© Gunther Gumper)
28 septembre 2019
A V I S
. Les textes sont publiés le plus rapidement possible au fur et à mesure que les films sont vus.
. Veuillez noter que certaines bandes-annonces de films étrangers ne sont pas sous-titrées.
. Seuls les films diffusés tous les jours de la semaine, au minimum une seule fois, sont répertoriés. Pour les autres films, Séquences se réserve le droit d’en parler ou non dans la section « En lumière ».
< Le Film
de la semaine >
CELLE QUE VOUS CROYEZ
Safy Nebbou Suite
25 septembre 2019
Sur la scène de la grande salle du Centaur, un décor minimaliste, quelques accessoires, un vieille radio portative des années 1980 ou 1990 et comme lieu, le vestiaire (mieux dit : locker room) d’un établissement sportif. Deux hommes, et personne d’autre.
Entre eux, une attraction mutuelle qui n’ose se prononcer, à moins que l’un d’eux fasse les premiers pas, les premiers gestes. Même si ces signes sont gauches, mal préparés puisqu’ils sont improvisés et instinctifs, impulsifs même. La personne à laquelle ils s’adressent ne semble pas répondre immédiatement. Suite
19 septembre 2019
A V I S
. Les textes sont publiés le plus rapidement possible au fur et à mesure que les films sont vus.
. Veuillez noter que certaines bandes-annonces de films étrangers ne sont pas sous-titrées.
. Seuls les films diffusés tous les jours de la semaine, au minimum une seule fois, sont répertoriés. Pour les autres films, Séquences se réserve le droit d’en parler ou non dans la section « En lumière ».
SEMAINE 38
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< LE FILM de la semaine >
18 septembre 2019
Si vous n’y êtes jamais allé, le Teesri Dunya Theatre présente des spectacles sur scène, essentiellement des créations émanant de la diversité. Un autre moyen de donner l’occasion aux artistes d’ailleurs d’avoir un toit où s’exprimer.
L’Indienne Dipti Mehta a elle-même écrit le texte de Honour: Confessions of a Mumbai Courtesan. À l’heure où les #MoiAussi de ce monde font encore couler beaucoup d’encre, Mehta se penche sur un autre aspect sexuel, la prostitution en Inde. Pays des interdits, des extrêmes, et là où la femme est encore un objet convoité même si les mentalités tendent à changer, mais à pas de tortue, cependant. Dans ce spectacle, l’auteures-artiste expose les diverses facettes du métier selon une approche intergénérationnelle.
Par le biais de la performance qui allie différents types de disciplines, comme le Mahabharata classique et le Bollywood, on s’infiltre dans les quartiers chauds de la ville, découvrant les eunuques, les proxénètes, la vie familiale dans les bordels alors que les mères et les filles pratiquent souvent le même métier.
Un solo présenté au Teesri Dunya Theatre du 3 au 6 octobre 2019
Avertissement
Interdit aux moins de 13 ans
17 septembre 2019
Le livre de Mona Golabek et Lee Cohen est avant tout un récit sur la filiation, sur la relation mère-fille, sur le rapport à l’art et plus que tout, sur la préservation de l’âme artistique. Mona Golabek est seule sur la scène du Centre Segal. En guise d’accompagnement, un décor où se manifestent les différents moments clés d’une aventure humaine marqué par la haine de l’autre (ici, le temps de l’Holocauste).
© Hershey Felder Presents
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