En couverture

Obscuro Barroco

13 février 2019

HORS-CHAMP
| Élie Castiel |

★★★★

MÉTAMORPHOSES CARNAVALESQUES

Evangelia Kranioti

Le premier plan du film, plongée à vol d’oiseau en mouvement panoramique sur Rio de Janeiro, Brésil – sans doute la ville la plus interdite du monde, pour ses nuits chaudes, ses excès, sa joie de vivre, mais aussi pour les dangers que courent les marginaux, les laissés-pour-compte, les gais, les lesbiennes et encore plus les travestis et les transgenres – est suivi d’un court mouvement en contre-plongée de la forêt, deux plans parallèles comme métaphore de la transformation d’un territoire vierge en ville cosmopolite où tout semble permis. Suite

[ Nouveaux films dans les cinémas ] Semaine du 8 au 14 février 2019

8 février 2019

Avis au cinéphiles
Les textes sont publiés le plus rapidement possible au fur et à mesure que les films sont vus.
Veuillez noter que certaines bandes-annonces de films étrangers ne sont pas sous-titrées.

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| EN SALLE À MONTRÉAL 06 |

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LE FILM
DE LA SEMAINE

20-22 Ω
Thierry Loa Suite

Art

4 février 2019

CRITIQUE
SCÈNE
| Élie Castiel |

★★★ ½

COUPS DE PINCEAU

TROIS GRANDS ESSENTIELS DE LA SCÈNE QUÉBÉCOISE, suivant l’ordre alphabétique, pour que l’un ne supplante pas l’autre : Benoît Brière, le comédien aux mille masques, Martin Drainville, de plus en plus au théâtre et toujours si efficace, et Luc Guérin, celui qui peut transformer le comique en tragique simplement en un tour de main inattendu.

Dans le roman de Yasmina Reza, trois amis de longue date, chacun différent des deux autres, allant même jusqu’à se demander comment ils partagent cette amitié depuis si longtemps (trente ans si ma mémoire est bonne). La texte de Reza brille par ses fausses confidences, par ses mensonges et aussi ses vérités qu’on n’arrive pas à digérer et plus que tout, par son aisance à faire parler les hommes comment jamais auparavant avec, comme résultat, la confirmation qu’à l’instar des femmes, ils sont faits de chair et de sang et ont surtout des sentiments.

Luc Guérin, Benoît Brière et Martin Drainville /  Crédit photo : © François Laplante Delagrave

Suite

Fanny et Alexandre

2 février 2019

CRITIQUE
SCÈNE
| Élie Castiel |
★★★★

DE LA VIE DES MARIONNETTES

TOUT D’ABORD, UN FILM (auto)biographique d’Ingmar Bergman datant de 1982, austère, drôle, cynique, agréablement venimeux, mais comparé aux autres productions du réalisateur, une catharsis triste et joyeuse en forme de flashbacks qui confirme la continuité d’un grand metteur en scène de certaines disciplines des arts de la représentation, dont le théâtre et surtout le cinéma. En tout, pour Fanny et Alexandre (Fanny och Alexander), trois heures et huit minutes d’images en mouvement incomparables.

En 2019, au Théâtre Denise-Pelletier, et dans la Grande Salle, un défi de taille, exprimer sur scène ce qu’on avait vu à l’écran, mais à la manière d’un tour de force contraint par le temps. Ne pas dépasser une heure et cinquante minutes.

(De gauche à droite) Steve Laplante, Gabriel Szabo, Annette Garant, Patricia Larivière, Rosalie Daoust, Ève Pressault, Luc Bourgeois
Crédit : © Gunther Gamper Suite

Électre

31 janvier 2019

CRITIQUE
SCÈNE
| Élie Castiel |

★★★★ ½

DEUIL… OÙ EST TA VICTOIRE?

ÉLECTRE (ILEKTRA), LE FILM DE MICHAEL CACOYANNIS, EST TIRÉ DE L’ŒUVRE D’EURIPIDE et commence par le meurtre d’Agamemnon pour se terminer par une séparation sans retour. L’adaptation française d’Évelyne de la Chenelière puise aux sources de Sophocle, plus rigoriste mais sans trop s’aventurer, qui commence lorsque Oreste retourne chez lui pour se venger. Raccourcir le récit? Plonger dans les moindres détails d’une histoire familial funeste?

Magalie Lépine-Blondeau
Crédit photo : © Yanick Macdonald Suite

[ Nouveaux films dans les cinémas ] Semaine du 1er au 7 février 2019

Avis au cinéphiles
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| EN SALLE À MONTRÉAL05 |

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COUP DE CŒUR
CAPHARNAÜM
Nadine Labaki

CRITIQUES
Une colonie
Geneviève Dulude-de-Celles Suite

Rosas. A Love Supreme

30 janvier 2019

CRITIQUE
DANSE

| Élie Castiel |

★★★★

A Love Supreme
FUSIONNEL NOCTURNE

EN TOUT, 50 MINUTES, peut-être un peu plus. Des danseurs masculins seulement. Ainsi décidé pour cette réécriture de A Love Supreme, datant de 2005. Aujourd’hui, elle rejoint les nouveaux codes du mouvement en ce qui a trait à la danse moderne. Jeux qui ressemblent à des casse-têtes que le spectateur, même le moins avisé dans l’art de la danse, peut se permettre d’entreprendre par la voie du dialogue intérieur.

Une première partie dans un espace libre, aucune musique, chacun des membres du quatuor tâte le terrain, explorant cet espace des possibles, attendant le moment opportun pour que le A Love Supreme de John Coltrane prenne le dessus. Suite

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