En couverture

2018 revue et corrigée

7 décembre 2018

CRITIQUE
| SCÈNE |
Élie Castiel

★★★ ½

UNE APPROCHE QUI S’IMPOSE SANS ANICROCHES

C’est bien le cas pour la revue de l’année au TRV. L’édition 2018 se présente comme l’une des plus intéressantes depuis quelque temps. Raison principale : sans dénigrer les metteurs en scène des années précédentes, loin de là, Natalie Lecompte signe une première fois selon une approche nouveau-siècle. Faire vite, montrer juste ce qu’il faut et rendre les spectateurs heureux.

Formule d’autant plus convaincante que la jeune metteure en scène peut compter sur des années de collaborations au spectacle en tant qu’auteure, comédienne et script-éditeure. Des textes rafraîchissants prouvant que ce Bye-Bye-TRV est conçu pour tous les groupes d’âge.

Crédit photo : © François Laplante Delagrave

Suite

Semaine du 7 au 13 décembre 2018

6 décembre 2018

Avis au cinéphiles
Dû au nombre élevé de nouvelles sorties, les Primeurs ne comprennent que les sorties régulières, s’étalant sur les sept (7) jours de la semaine.

Les films programmés quelques jours seulement ne sont pas inclus.

Certaines bandes-annonces de films étrangers ne sont pas sous-titrées.

| EN SALLE À MONTRÉAL49 |

< Cliquez sur chacun des titres pour accéder à la fiche détaillée des films >

COUP DE COEUR

ROMA
Alfonso Cuarón

Lion d’or
Festival de Venise 2018
Suite

Rubberband

CRITIQUE
| DANSE |

Élie Castiel

★★★★

Vraiment doucement

LE SOL COMME POINT D’ANCRAGE

Des origines mexicaines de ses parents et de ses premières années à Los Angeles, le chorégraphe Victor Quijada conserve une latinité frénétique, passionnée et, pragmatiquement, pour se défouler ou encore apprendre, une curiosité pour le street dance si populaire dans cette Ville des anges, un hip-hop alimenté par le besoin de s’exprimer au son de raps libérateurs.

C’est ce qu’on constate dans ce premier essai chorégraphique, première incursion également dans un grand théâtre montréalais – l’émotion de Quijada se fait sentir et nous touche profondément. Vraiment doucement, titre d’autant plus émouvant qu’il affranchit le chorégraphe, le libère de toute contrainte, comme s’il nous demandait de lui pardonner, si visibles, ses petites failles lors du spectacle, alors que l’ensemble est courageusement contrôlé (no te preocupes, Víctor!), tant l’improvisation se mêle amoureusement à la chorégraphie, faite de plusieurs parties. Qu’importe, l’ensemble transcende la danse. Suite

Semaine du 30 novembre au 6 décembre 2018

1er décembre 2018

Avis au cinéphiles
Dû au nombre élevé de nouvelles sorties, les Primeurs ne comprennent que les sorties régulières, s’étalant sur les sept (7) jours de la semaine.

Les films programmés quelques jours seulement ne sont donc pas inclus.

Certaines bandes-annonces de films étrangers ne sont pas sous-titrées.

| EN SALLE À MONTRÉAL – 48 |

< Cliquez sur chacun des titres pour accéder à la fiche détaillée des films >

COUP DE COEUR

LE POIRIER SAUVAGE
Nuri Bilge Ceylan Suite

A Doll’s House, Part 2

24 novembre 2018

CRITIQUE
| SCÈNE |

Élie Castiel

★★★★

AU-DELÀ DES APPARENCES

Quelle idée courageuse du jeune dramaturge américain Lucas Hnath d’avoir créé une suite au chef-d’œuvre ibsénien, portrait nourri d’éléments quasi autobiographiques. Proposition d’autant plus savoureuse qu’au Centre Segal elle repose sur les mains de la metteure en scène Caitlin Murphy, dont c’est ici sa première incursion professionnelle.

L’ensemble des comédiens / © Leslie Schachter

Suite

Semaine du 23 au 29 novembre 2018

22 novembre 2018

Avis au cinéphiles
Dû au nombre élevé de nouvelles sorties, les Primeurs ne comprennent que les sorties régulières.
Les films programmés quelques jours seulement ne sont pas inclus.
Certaines bandes-annonces de films étrangers ne sont pas sous-titrées.

| EN SALLE À MONTRÉAL47 |

< Cliquez sur chacun des titres pour accéder à la fiche détaillée >

LE FILM DE LA SEMAINE
BORDER
Ali Abassi

CRITIQUES
À tous ceux qui ne me lisent pas
Yan Giroux Suite

Bilan

17 novembre 2018

CRITIQUE
| SCÈNE |

Élie Castiel

★★★★ ½

LE CHARME IMPUDENT DE LA BOURGEOISIE

L’œuvre de Marcel Dubé demeure-t-elle encore actuelle? Se poser la question est déjà une réponse; réplique d’autant plus éclairée que nous sommes, aujourd’hui, à une époque inventée de toutes pièces où la nouvelle bourgeoisie englobe encore plus d’individus, attirant en elle des parvenus de toutes les classes sociales, des enrichis d’un nouveau monde, en partie peuplé de ceux qui côtoient artificiellement les divers courants de la vie sociale, politique et culturelle sans savoir vraiment ou du moins saisir le sens de ce que ces manifestations représentent. Suite

2024 © SÉQUENCES - La revue de cinéma - Tous droits réservés.