22 novembre 2018
Avis au cinéphiles
Dû au nombre élevé de nouvelles sorties, les Primeurs ne comprennent que les sorties régulières.
Les films programmés quelques jours seulement ne sont pas inclus.
Certaines bandes-annonces de films étrangers ne sont pas sous-titrées.
| EN SALLE À MONTRÉAL – 47 |
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LE FILM DE LA SEMAINE
BORDER
Ali Abassi
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CRITIQUES
À tous ceux qui ne me lisent pas
Yan Giroux Suite
17 novembre 2018
L’œuvre de Marcel Dubé demeure-t-elle encore actuelle? Se poser la question est déjà une réponse; réplique d’autant plus éclairée que nous sommes, aujourd’hui, à une époque inventée de toutes pièces où la nouvelle bourgeoisie englobe encore plus d’individus, attirant en elle des parvenus de toutes les classes sociales, des enrichis d’un nouveau monde, en partie peuplé de ceux qui côtoient artificiellement les divers courants de la vie sociale, politique et culturelle sans savoir vraiment ou du moins saisir le sens de ce que ces manifestations représentent. Suite
15 novembre 2018
Les spectateurs, d’un côté et l’autre de la salle. La scène, au centre : après un préambule, aura lieu une émission de radio en direct à partir d’une chaîne sans doute communautaire, ou qu’importe. Deux animateurs anglophones parlant couramment le français invitent un groupe composé de quatre femmes de tous âges, de condition sociale et d’horizons divers : la française d’origine, la née au Québec de parents libanais, chrétienne, faut-il préciser, la Québécoise de souche et la jeune femme voilée par choix, cultivée, musulmane, qui parle plus bien que mal la langue d’ici. Suite
14 novembre 2018
L’énergie parfois insoutenable qui se dégage de la corporéité des danseuses et des danseurs prend une forme aussi étanche que perméable. Paradoxe que la compagnie montréalaise Tentacle Tribe ne cesse d’exprimer tout au long du spectacle Ghost. Chorégraphie audacieuse qui défie le temps, l’espace dramaturgique et l’état d’esprit des performants. Suite
12 novembre 2018
Œuvre gigantesque, brillante, d’une rigueur musicale impeccable. Pour l’époque, voire avant-gardiste. Tonalités qui devancent le siècle de sa création, annonçant un futur musical plus créatif.
La version OdM 2018 de cet Anneau du Rhin n’est pas qu’un simple délice pour l’ouïe, même si le soir de Première, l’Orchestre métropolitain baisse un peu la cadence, mais se reprende de plus belle, réalisant qu’avec Wagner, les musiciens n’ont guère le choix. Ou peut-être que ce n’est qu’une perception de l’auteur de ces lignes. Quoi qu’il en soit, la mise en scène de Brian Staufenbiel exploite à merveille ses propres décors et les projections audacieuses de David Murakami.
Catherine Daniel (Erda) / © Yves Renaud
11 novembre 2018
Les entrevues, généralement, ont ceci de particulier qu’elles demeurent intemporelles, servant le plus souvent de base aux prochaines propositions. Dans ce cas, il nous a été impossible d’assister à une de ces improvisations de la célèbre LNI, qui s’attaque, je suppose, pour la première fois, au cinéma. Rencontre avec Joëlle Paré-Beaulieu (JPB) et François-Étienne Paré (FEP). Tous deux, tout à fait synchrones. Nous ferons mieux la prochaine fois, c’est promis et juré. Mais sans laisser de noms, il y a beaucoup de coupables qui m’ont empêché d’y assister. Il faut quand même être juste envers soi !
Est-ce que c’est le cinéma qui s’incruste dans le théâtre ou le contraire ?
FEP. Comme vous le savez déjà, la LNI fait souvent des transpositions de plusieurs formes de la représentation. À la base, ce sont des inspirations théâtrales à partir d’œuvres majeures, comme du Shakespeare, du Molière et autres grands de la scène. Petit à petit, romans, poésie et même arts visuels se sont inscrits dans notre programmation ; comme toucher à du Dalí, du Picasso, du Magritte, bien entendu sans copier, mais en s’y inspirant pour ensuite construire quelque chose de singulier. L’idée de base se trouve là. Depuis trois ans, la LNI s’attaque aux classiques du théâtre. Cette fois-ci, il fallait que le cinéma s’impose, notamment vu son impact sur le public.
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