En couverture

Birthmark

5 novembre 2018

CRITIQUE
| SCÈNE |

Élie Castiel

★★★ ½

TENSIONS

Le texte de Stephen Orlov est courageux, d’une certaine façon à la limite du tabou, abordant un sujet on ne peut plus sensible. Montréal contemporain : deux familles, l’une Palestinienne de confession musulmane, l’autre Juive. Jamila, mère d’une jeune femme, a quitté sa terre natale pour s’installer au Canada, et plus précisément à Montréal. David Stein est lui aussi Montréalais, veuf, et son fils veut s’installer en Israël dans une des colonies juives. Mais…

Dalia Charafeddine et Natalie Tannous / © Jaclyn Turner

Suite

Semaine du 2 au 8 novembre 2018

2 novembre 2018

Avis au cinéphiles
Les Primeurs ne comprennent que les sorties régulières. Les films programmés quelques jours seulement ne sont pas inclus.

| EN SALLES À MONTRÉAL – 44 |

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COUP DE CŒUR
BOHEMIAN RHAPSODY
Bryan Singer

Suite

Gauthier Dance / Dance Company Theaterhaus Stuttgart

Critique
| DANSE |

Élie Castiel

★★★★

LE MÉCANISME DE LA SUGGESTION

Quatre œuvres audacieuses et bien rodées au programme, quatre approches de la danse moderne, des chorégraphes de l’heure, dont deux d’ici, deux d’Allemagne et un Grec. Le soir de Première, Eric Gauthier se présente, d’abord comme Québécois, ensuite comme maître de danse et Directeur de la Dance Company Theaterhaus Stuttgart, en Allemagne. Non pas un exil forcé, mais une suite logique d’événements lorsqu’on a du talent et le sens de la débrouille, sans négliger de souligner qu’en matière de danse, les échanges sont multiples et portent le plus souvent fruit.

Le Beating de Virginie Brunelle allie les musiques de Frantz Liszt, Jorge Bolet, Henryk Górecki & Kronos Quartet et de Max Richter, autant de différences de tons nourrissant les mouvements de danseurs. Le collectif surprend, le pas de deux ou plutôt devrions-nous dire « fusion à deux » favorise le couple homme-femme, femme-femme et homme-homme. Contours psychologiques, affectifs. Brunelle ne fait pas qu’exprimer la danse pour la danse, mais s’impose une lecture intellectuelle de son art en puisant aux sources de la pensée philosophique et celle qui parfois nous échappe, notre for intérieur. Admettons que la musique aide beaucoup le mouvement, l’équipe sentant chaque étape de la pièce musicale comme un battement du cœur qui se perpétue en laissant des traces.

Jonathan dos Santos, Sandra Bourdais, David Rodriguez dans Beating de Virginie Brunelle  / © Regina Brocke

Suite

Hidden Paradise

29 octobre 2018

CRITIQUE
[ DANSE / THÉÂTRE CONTEMPORAINS ]

Élie Castiel

★★★★ 

CORPS CONFRONTÉ$

L’énergie communicative de Marc Béland surprend, égratigne notre propre physicalité, sert de bouclier à nos corps endoloris. Il transpire sur scène, s’arrête quelques minutes pour respirer, manie le texte à rythmes différents comme un véritable magicien de la parole et de la tension dramatique. Suite

Formidable! Charles Aznavour

28 octobre 2018

Jules Grison et ses musiciens à l’Outremont

Hommage à une légende

Une voix inimitable, une légende, un chanteur populaire devenu classique. Comme les Piaf, Barbara, Gréco, Gainsbourg, Dalida… Pour tous les âges, peut-être, et pour longtemps encore? La réponse à la question : le spectacle que le Français Jules Grison donne un peu partout au Québec du 7 au 18 novembre 2018. Son passage à Montréal, le dimanche 11 novembre à 20 h – Outremont.

Salut à un grand de la chanson récemment disparu, mais également une façon de rappeler aux spectateurs qu’il ne faut pas, comme l’exige et l’impose notre époque, vite oublier.

Mais surtout, n’en déplaise à certains, que la création dans le domaine de la chanson pop était plus créative il n’y a pas si longtemps de ça. Et que les artistes avaient un charisme électrique, debout sur scène. Quelque chose de magique qui traçait les limites entre le public et le processus de création, car c’est ainsi qu’en quelque sorte se créent les plus beaux mythes. Le contraire, c’est de la bonne improvisation et trop de camaraderie, parfois malsaine.

L’art peut-il être démocratique ou est-ce seulement une question de talent et dans le cas de quelques rares exceptions, un rapport privilégié qui a à voir avec les Dieux? À vous d’en juger!

| la rédaction |

Semaine du 26 octobre au 1er novembre 2018

25 octobre 2018

AVIS AUX CINÉPHILES
FACE AU NOMBRE CROISSANT DE NOUVEAUX FILMS À L’AFFICHE, NOUS AJOUTONS UNE NOUVELLE CATÉGORIE – EN BREF – QUI COMPTERA ENTRE 100 ET 150 , PROPOSANT ESSENTIELLEMENT LES POINTS IMPORTANTS DES FILMS.

DÛ AU MANQUE FLAGRANT DE COLLABORATEURS, LES TEXTES POURRAIENT AVOIR DES RETARDS DE PUBLICATION, MÊME SI NOUS FAISONS DE NOTRE MIEUX POUR L’ÉVITER. PAR CONSÉQUENT, LA MAJORITÉ DES FILMS SERONT TRAITÉS EN BREF. LES FILMS IMPORTANTS CONSERVENT LE STATU QUO.

IL ARRIVE QUE CERTAINS FILMS NE SOIENT PAS PRÉSENTÉS TOUTE LA SEMAINE, PARTICULIÈREMENT DANS LES SALLES INDÉPENDANTES, MAIS AUSSI DANS CERTAINES SALLES PUBLIQUES. CONSULTEZ LES HORAIRES QUOTIDIENS DANS LES SITES INTERNET APPROPRIÉS, CEUX-CI POUVANT CHANGER D’UN JOUR À L’AUTRE.

VEUILLEZ NOTER QUE CERTAINES BANDES-ANNONCES DE FILMS ÉTRANGERS NE SONT PAS SOUS-TITRÉES.

| EN SALLE À MONTRÉAL43 |

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COUP DE CŒUR
MARIA BY CALLAS
Tom Volf

CRITIQUES
Félicité
Alain Gomis

Suite

Le dire de Di

24 octobre 2018

CRITIQUE
| SCÈNE |

Élie Castiel

★★★ ½

LE RÉEL IMAGINÉ N’EST PAS SI TERRIBLE QUE ÇA

… et sur scène, il peut même avancer des idées intéressantes sur l’existence et la découverte du corps. Seule sur scène, dans un décor fait de carrés qui s’emboîtent les uns après les autres évitant le parallélisme, Di dévoile son esprit, sa rage, sa pensée. Elle devient femme. Au centre de cet amoncèlement, une chaise qui sert d’accessoire aux divers « dires » de Di. Diane en vérité.

Crédit photo : © Marc Lemyre

Suite

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