En couverture

Semaine 15 au 21 juin 2018

14 juin 2018

Préambule
Parfois, le peu de collaborations nous empêchent
de couvrir des films qui le mériteraient.

Il arrive parfois que certains films ne soient pas présentés toute la semaine, particulièrement dans les salles indépendantes. Consultez les horaires quotidiens, ceux-ci pouvant changer d’un jour à l’autre.

 Dû à des facteurs hors de notre contrôle, les textes critiques, incluant le « Coup de cœur » et/ou « Le film de la semaine » (désignations selon les sorties), pourraient enregistrer des retards même si nous mettons tous nos efforts pour l’éviter.

Veuillez noter que certaines bandes-annonces de films étrangers ne sont pas sous-titrées.

 | EN SALLE À MONTRÉAL |

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LE FILM DE LA SEMAINE
UN BEAU SOLEIL INTÉRIEUR
POUR / CONTRE
Claire Denis
« Prix SACD »
(Société des auteurs et compositeurs dramatiques) 
Quinzaine des réalisateurs
Festival de Cannes 2017

Suite

Semaine 8 au 14 juin 2018

7 juin 2018

AVIS AUX CINÉPHILES
Il arrive parfois que certains films ne soient pas présentés toute la semaine, particulièrement dans les salles indépendantes. Consultez les horaires quotidiens, ceux-ci pouvant changer d’un jour à l’autre.

Dû à des facteurs hors de notre contrôle, les textes critiques, incluant le « Coup de cœur » et/ou « Le film de la semaine » (désignations selon les sorties), pourraient enregistrer des retards même si nous mettons tous nos efforts pour l’éviter.

Veuillez noter que certaines bandes-annonces de films étrangers ne sont pas sous-titrées.

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 COUP DE CŒUR
LA CHAMBRE DU PATRIARCHE
Danæ Elon

« Orpheus Award » du Meilleur documentaire
Los Angeles Greek Film Festival 2017

Suite

École nationale de cirque 2018

31 mai 2018

Critique
ESPACE CIRCASSIEN
| Élie Castiel |

 

 SAPIENCE

★★★ ½

Redéfinir les lois de la pesanteur

Mizuki Shinagawa dans Sapience (Crédit photo : © Roland Lorente)

Anthony Venisse, concepteur, n’y va pas de main morte. Sa mise en piste possède les attributs du nouveau spectacle circassien en vogue depuis des décennie. Le cirque est aujourd’hui synonyme de corps alertes, imberbes, sculpturaux, parfois musclés, juste ce qu’il faut. La mission est de montrer les morceaux de bravoures des artistes, totalement au courant des attentes de ces nouveaux spectateurs, plus critiques, plus aptes à interpréter tels ou tels gestes, tels ou tels mouvements. Mais les artistes finissent par gagner, car l’ovation debout (standing ovation) ne résiste guère.

Sapience, synonyme de sagesse ou d’humanisme. Promesse tenu par ses instruments que sont la corde lisse, les sangles aériennes, le cerceau, la mât chinois et autres accessoires scéniques de piste magnifiquement manipulés par les performants.

Pour faire changement, on est dans le royaume de la musique classique, hormis un ou deux morceaux. L’élégance est de mise et, comme d’habitude, la sensualité arrive par instinct. La mobilité (et les contorsions) l’exigent. Mais les exécutants sont également au courant qu’ils font face à des spectateurs et que ceux-ci ont l’œil positivement inquisiteur. Ce rapport entre l’espace public, les estrades, et l’imaginé, la représentation, devient tout d’un coup, le temps que dure le spectacle, l’arène de tous les possibles.

Les numéros sont quasi parfaits. Quelques petites (légères) failles sont les bienvenues, justement en raison de la démarche sincère des éxécutants, à l’aise et d’un enthousiasme délirant, possédant la scène comme s’il s’agissait d’un espace privilégié. Aérien (et ce n’est pas un jeu de mots) tant les lois de la pensanteur sont magnifiquement redéfinies.

Deux belles soirées en perspective. Deux façons
de voir le monde et les gens par le biais de la
représentation. Inutile de dire : à ne pas rater
… pour finir ce printemps en beauté !

 BAROK XXI

★★★ ½

Rites de passage

Guillaume Larouche dans Barok XXI (Crédit photo : © Roland Lorente)

Plus ludique, enjoué, volontairement maladroit, on dirait même parfois enfantin, grand public, notamment dans le choix des accompagnements musicaux : Marlene Dietrich et son Moon River côtoie Nicole Lapointe qui reprend Le temps est bon, interprété par Isabelle Pierre dans Les mâles (1970), le film de Gilles Carle, et un Ah que la vie est belle final époustouflant, rassembleur, libérateur, donnant une envie de bouger, de l’énergie, même aux plus réfractaires.

Entre ces morceaux bien choisis, le trapèze impose son côté pérenne, la roue Cyr se laisse voir dans tous les sens et, entre autres, la planche coréenne et la corde volante ne laissent guères obstacles à l’imagination. La chorégraphie est aussi dans ce Barok XXI un hommage au célèbre Vogue de Madonna.

Un rappel que le nouveau cirque ne tient pas seulement sur la performance des artistes, mais également dans les musiques choisies. Sont-elles en correlation avec chaque numéro proposé. Ici, le passé, le présent et le futur, trois signes du temps qu’affrontent avec joie ces jeunes qui voient le monde dans son aspect le plus positif. Mais dans le même temps, nous obligent à croire fermement que sans l’art, la vie n’est que néant et les choses ne changent pas.

Deux belles soirées en perspective. Deux façons de voir le monde et les gens par le biais de la représentation. Inutile de dire : à ne pas rater… pour finir ce printemps en beauté !

Représentations
En alternance, jusqu’au 10 juin 2017
La TOHU.

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon.
★★ Moyen. ★ Mauvais.
½ [Entre-deux-cotes]

Semaine du 1er au 7 juin 2018

AVIS AUX CINÉPHILES
Il arrive parfois que certains films ne soient pas présentés toute la semaine, particulièrement dans les salles indépendantes. Consultez les horaires quotidiens, ceux-ci pouvant changer d’un jour à l’autre.

 Dû à des facteurs hors de notre contrôle, les textes critiques, incluant le « Coup de cœur » et/ou « Le film de la semaine » (désignations selon les sorties), pourraient enregistrer des retards même si nous mettons tous nos efforts pour l’éviter.

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COUP DE CŒUR
LA CHUTE DE SPARTE
Tristan Dubois

Suite

Golda’s Balcony

27 mai 2018

Critique SCÈNE
| Élie Castiel |

★★★★ ½

La Pasionaria

© Aaron Epstein

Il est clair que le récit peut scandaliser et enrager certains selon leur vision du conflit israélo-palestinien, récemment envenimé par les incidents inadmissibles et tortueux des dernières semaines. D’autant plus que la pièce de William Gibson souligne les circonstances ayant mené à la fondation de l’État d’Israël, en 1948, depuis, vivement et douloureusement contestée. Une chose est claire dans ce récit aussi intime que collectif : les Juifs avaient besoin d’une terre à eux après deux mille ans d’errance et d’antisémitisme systématique à travers le monde, sans oublier la tragédie, alors récente, de la Shoah. Mais pourquoi la Palestine? Nonobstant le souhait pour les Juifs d’un retour rêvé dans la terre de leurs ancêtres, c’est la question piège qui se pose depuis des décennies. Le conflit bilatéral, c’est une guerre de territoires, pour d’autres d’apartheid, et aussi de religion, d’intérêts économiques et ultimement, de rapport au monde. Dans ce débat politico-idéologique, on ne peut cesser de penser à cette histoire raciale millénaire, porteuse de mille et une interrogations. 

Quoi qu’il en soit, dramatiquement, on ne peut rester insensible face à l’interprétation magistrale de Tovah Feldshuh, brillante, totalement transportée et animée par le personnage de cette fervente pasionaria israélienne, née à Kiev, de parents originaires de Russie qui ont fui les pogroms du tsar pour s’établir aux États-Unis en 1903. Suite

Semaine du 25 au 31 mai 2018

24 mai 2018

AVIS AUX CINÉPHILES
Il arrive parfois que certains films ne soient pas présentés toute la semaine, particulièrement dans les salles indépendantes. Consultez les horaires quotidiens, ceux-ci pouvant changer d’un jour à l’autre.

 Dû à des facteurs hors de notre contrôle, les textes critiques, incluant le « Coup de cœur » et/ou « Le film de la semaine » (désignations selon les sorties), pourraient enregistrer des retards même si nous mettons tous nos efforts pour l’éviter.

Veuillez noter que certaines bandes-annonces de films étrangers ne sont pas sous-titrées.

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COUP DE CŒUR
Prix du public

Sarasota Film Festival 2018

RBG
Julie Cohen
Betsy West

Suite

P.artition b.lanche

21 mai 2018

Critique SCÈNE
| Élie Castiel |

★★★

Chaises communicantes

Théâtre dansé ou bien encore danse théâtrale? Autant dire que les deux disciplines se conjuguent selon les préceptes d’un chorégraphe qui pousse les interprètes jusqu’aux limites du possible. Aucun répit pour ces six danseurs et danseuses disponibles, articulés, risquant le tout pour le tout, naviguant entre le geste anodin et celui plus intelligemment risqué. Le corps a ses raisons et dans cette P.artition b.lanche, deux simples mots dont les étranges points (.) délimitent les frontières entre le spectacle et la réalité, entre la création et ses multiples composantes.

Crédit photo : © Elias Djemil-Matassov

Suite

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