24 mai 2018
AVIS AUX CINÉPHILES
Il arrive parfois que certains films ne soient pas présentés toute la semaine, particulièrement dans les salles indépendantes. Consultez les horaires quotidiens, ceux-ci pouvant changer d’un jour à l’autre.
Dû à des facteurs hors de notre contrôle, les textes critiques, incluant le « Coup de cœur » et/ou « Le film de la semaine » (désignations selon les sorties), pourraient enregistrer des retards même si nous mettons tous nos efforts pour l’éviter.
Veuillez noter que certaines bandes-annonces de films étrangers ne sont pas sous-titrées.
21 mai 2018
Théâtre dansé ou bien encore danse théâtrale? Autant dire que les deux disciplines se conjuguent selon les préceptes d’un chorégraphe qui pousse les interprètes jusqu’aux limites du possible. Aucun répit pour ces six danseurs et danseuses disponibles, articulés, risquant le tout pour le tout, naviguant entre le geste anodin et celui plus intelligemment risqué. Le corps a ses raisons et dans cette P.artition b.lanche, deux simples mots dont les étranges points (.) délimitent les frontières entre le spectacle et la réalité, entre la création et ses multiples composantes.
Crédit photo : © Elias Djemil-Matassov
17 mai 2018
AVIS AUX CINÉPHILES
Il arrive parfois que certains films ne soient pas présentés toute la semaine, particulièrement dans les salles indépendantes. Consultez les horaires quotidiens, ceux-ci pouvant changer d’un jour à l’autre.
Dû à des facteurs hors de notre contrôle, les textes critiques, incluant le « Coup de cœur » et/ou « Le film de la semaine » (désignations selon les sorties), pourraient enregistrer des retards même si nous mettons tous nos efforts pour l’éviter.
Veuillez noter que certaines bandes-annonces de films étrangers ne sont pas sous-titrées.
14 mai 2018
Le théâtre de l’absurde est comme celui de la vie, imaginaire puisque trop illusoire, et composé de protagonistes face à une finitude cruelle et imminente. En effet, Les chaises, pièce écrite en 1952, à peine quelques années après la Seconde Guerre mondiale, avec l’esprit des survivants d’une europanéité encore traumatisée par une apocalypse presque planétaire et qui subsiste malgré tout. Aujourd’hui, 65 ans plus tard, montée au TNM, on ressent encore la puissance d’évocation d’une écriture incomparable où les paroles prononcées expriment le terrible désarroi de l’individu devant une société qui n’a rien compris.
Se promettre des châteaux en Espagne tout en sachant que rien ne se réalisera, donner espoir à des personnes qu’on imagine, tout en sachant qu’en est soi-même perdu, inventer des chaises pour les accueillir dans un lieu de tous les possibles; les deux protagonistes, simples fantômes de l’imaginaire, seuls dans leur royaume. Inventer une salle de conférence ou de théâtre où le Grand dirigeant du pays fera un discours qui ne se fera pas.
La folie, c’est de cela que traite Eugène Ionesco, mais un égarement doux, candide, enfantin, en cadre frontal face à un monde incompréhensible qui se doit d’être apprivoisé, ne serait-ce que pour que l’individu ne périsse dans l’ignorance.
Crédit photo : © Yves Renaud
13 mai 2018
Durant sa jeunesse, l’auteur [Harold Pinter] a été confronté au chômage, à la misère, au racisme et à l’antisémitisme qui sévissaient au Royaume-Uni à l’aube de la Seconde Guerre mondiale (Wikipédia). Nul doute que cela laisse des traces sur lui, l’homme, l’écrivain, et alimente son combat pour le droit des hommes, le situant dans une double appartenance dans les milieux culturel, littéraire et politique qui, malgré certaines apparences, connaissent leur lot de médisances, toutes époques et lieux confondus.
Au Trahisons multiple d’Éric Kahane, pour la France, Maryse Warda lui enlève le caractère pluriel comme si le trio amoureux ne formait qu’une seule personne dans la pièce. Caractéristique qu’a très bien assimilée Frédéric Blanchette dans une mise en scène qui dépasse le minimalisme, nue, vierge, se prêtant au jeu de quelques déplacements d’objets et de lumières apaisantes et parfois obscures pour maintenir le propos.
Crédit photo : © David Ospina
11 mai 2018
AVIS AUX CINÉPHILES
Il arrive parfois que certains films ne soient pas présentés toute la semaine, particulièrement dans les salles indépendantes. Consultez les horaires quotidiens, ceux-ci pouvant changer d’un jour à l’autre.
Dû à des facteurs hors de notre contrôle, les textes critiques, incluant le « Coup de cœur » et/ou « Le film de la semaine » (désignations selon les sorties), pourraient enregistrer des retards même si nous mettons tous nos efforts pour l’éviter.
Veuillez noter que certaines bandes-annonces de films étrangers ne sont pas sous-titrées.
10 mai 2018
C’est la particularité de toutes les communautés autres que de s’afficher de temps en temps, question d’affirmer qu’elles existent. Pour d’autres raisons aussi : ne pas disparaître et oublier ses racines, ne pas se perdre dans la foule anonyme, dissiper tout doute de malentendus, envisager le présent et l’avenir dans une perspective universelle, tout en prenant conscience d’un exil souvent forcé. Et pour cause !
L’exposition Shalom Montréal… Histoires et contributions de la communauté juive traduit en quelque sorte cette saga qui se perd dans la nuit des temps, à partir de laquelle est né un Christianisme souverain, tantôt protecteur, mais souvent mal informé. Et pourtant, pour cette communauté en particulier, une histoire de malheureuses assimilations, de mille et une façons de réussir à survivre, d’un État proclamé dans un petit bout de territoire dans le monde… et qui coûte énormément cher. Des sentences de plusieurs états du monde libre (ou pas). Cause pour un nouvel antisémitisme qui ne date pas d’hier, changeant de peau, plus viscéral, narquois, rusé.
Et une exposition. Pour quelles raisons ? Calmer les esprits, reconnaître que la mouvance juive n’est pas si mauvaise que ça après tout et que la corruption, la trahison, les mauvais coups, même les plus bas, tous ces maux sociaux et politiques sont universels et non pas associés à un groupe en particulier. Suite
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