En couverture

L’idiot

26 mars 2018

CRITIQUE
| SCÈNE |
Élie Castiel

★★★

SALADE RUSSE

La proposition est noble, digne en ces temps d’égocentrisme exacerbé ; c’est dans L’idiot, le roman de Dostoïevski, maître de la littérature russe, d’une certaine façon, inadaptable, puisque ses écrits sont du domaine de la lecture. À l’écran, c’est autre chose, puisque littérature et cinéma ont souvent fait bon ménage.

Renaud Lacelle-Bourdon et Francis Ducharme (Crédit photo : © Yves Renaud)

Suite

November

23 mars 2018

CRITIQUE
| MINUIT AU PARC |
Anne-Christine Loranger

★★★ ½

FANTASQUE FANTAISIE EN DIRECT DE L’ESTONIE

En Estonie, la nuit de la Toussaint, dans le village païen de Liina et Hans, les morts rejoignent les vivants venus les accueillir, mangent et discutent avec leur famille et révèlent parfois les secrets de trésors cachés. Les jeunes filles s’y transforment par amour en loups-garous, les villageois vendent leur âme pour obtenir l’aide de curieuses créatures de métal baptisé kratts et volent leurs maîtres allemands sans pitié. Dans ce film en noir et blanc tiré de Rehepapp, le fantasque roman de l’Estonien Andrus Kivirähk, le fantasque se mêle au défrichage de la terre, les morts gardent leurs loyautés familiales et le morbide se paie un petit tour de valse avec le sublime.

Un mélange de magie, d’humour noir et d’amour romantique
qui vaut largement la peine d’être vu sur grand écran.

Il y a un peu du Septième sceau de Bergman dans cette superbe adaptation de Rainer Sarnet, qui ne tient pas qu’à la splendeur de la cinématographie en noir et blanc. Ici aussi, le morbide prend un air de noblesse et la question de l’âme est centrale. Quelle force ancienne terrestre ou céleste donnera à celui qui la supplie une âme ? Et que vaut la vie sans cette dernière ?

Les mythologies païennes estoniennes et chrétiennes s’entremêlent dans cette œuvre profondément humaine et presque trop merveilleusement filmée. Un mélange de magie, d’humour noir et d’amour romantique qui vaut largement la peine d’être vu sur grand écran.

Cinéma du Parc

MISE AUX POINTS
★★★★★ Exceptionnel. ★★★★ Très Bon. ★★★ Bon. ★★ Moyen. Mauvais. ½ [Entre-deux-cotes]

 

Le songe d’une nuit d’été

CRITIQUE
| SCÈNE |
Élie Castiel

★★★★

LA CERTITUDE DES POSSIBLES

Aimer sans perdre la raison, mais sans éviter les faux pas, les grattements du cœur, ces sentiments inexplicables qui nous affligent, nous faisant altérer notre équilibre. Des éléments que l’on retrouve dans cette brillante adaptation de la comédie dramatique de Shakespeare, A Midsummer Night’s Dream, devenu, comme il se doit, Le Songe d’une nuit d’été, l’article indéfini de l’original devenant défini en français. Car il s’agit d’un rêve éveillé, le songe de tous les possibles, une pause de l’univers terrestre qui nous conduit dans un au-delà où la mort n’existe guère, ou au contraire, côtoie la vie dans toutes ses exigences et ses aspérités.

Avant-plan : Karine Gonthier-Hyndman, Steve Gagnon / Arrière-plan : Adrien Bletton, Olivia Palacci, Jean-Philippe Perras > Crédit photo : © Gunther Gamper

Suite

Semaine du 23 au 29 mars 2018

22 mars 2018

AVIS AUX CINÉPHILES
Il arrive parfois que certains films ne soient pas présentés toute la semaine, particulièrement dans les salles indépendantes. Consultez les horaires quotidiens, ceux-ci pouvant changer d’un jour à l’autre.

Dû à des facteurs hors de notre contrôle, les textes critiques, incluant le « Coup de cœur », pourraient enregistrer des retards même si nous faisons tous nos efforts pour l’éviter.

Veuillez noter que certaines bandes-annonces de films étrangers ne sont pas sous-titrées.

Selon le cas, quelques semaines pourraient ne pas afficher de « Coup de cœur ». Cela dépendra de la qualité des nouveaux films à l’affiche. Si tel est le cas, pour cette page, nous choisirons l’image d’un film couvert qui nous paraîtra la plus attrayante.

| EN SALLE À MONTRÉAL |

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COUP DE CŒUR
Prix du jury (Lion d’argent)
Festival de Venise 2017

FOXTROT
Samuel Maoz

Suite

Le cri des méduses | Alan Lake Factori(e)

21 mars 2018

CRITIQUE
| DANSE |
Élie Castiel

★★★★

COMME AU DÉBUT DU MONDE

Le Radeau de la Méduse, du peintre Théodore Géricault, sert de toile de fond à la nouvelle chorégraphie du québécois (de la ville de Québec) Alan Lake; neuf interprètes, un musicien. Une chorégraphie qui transcende le côté athlétique souvent associé à la « nouvelle danse ». Une mise en abyme du monde, un regard universaliste sur la corporalité.

Photo : © François Gamache

Suite

Semaine du 16 au 22 mars 2018

18 mars 2018

AVIS AUX CINÉPHILES
Il arrive parfois que certains films ne soient pas présentés toute la semaine, particulièrement dans les salles indépendantes. Consultez les horaires quotidiens, ceux-ci pouvant changer d’un jour à l’autre.

Dû à des facteurs hors de notre contrôle, les textes critiques, incluant le « Coup de cœur », pourraient enregistrer des retards même si nous faisons tous nos efforts pour l’éviter.

Veuillez noter que certaines bandes-annonces de films étrangers ne sont pas sous-titrées.

Selon le cas, certaines semaines pourraient ne pas afficher de « Coup de cœur ». Cela dépendra de la qualité des nouveaux films à l’affiche. Si tel est le cas, pour cette page, nous choisirons l’image d’un film couvert qui nous paraîtra la plus attrayante.

| EN SALLE À MONTRÉAL |

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COUP DE CŒUR
TÉHÉRAN TABOU
Ali Soozandeh

Suite

Rouge Speedo

14 mars 2018

CRITIQUE
| SCÈNE |

Élie Castiel

★★★★

LE NAGEUR

Organique. Brut. Sensuel. Agressif, dans le bon sens du mot. Et contagieux dans sa mise en perspective des rapports humains, qu’ils soient familiaux ou professionnels. Être et paraître, se donner corps sans âme, pour le défi, pour gagner et montrer jusqu’à quel point on peut avoir raison et en fin de compte, réaliser ses faux rêves.

© Hugo B Lefort

Suite

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