7 novembre 2017
Si en politique, les rapports entre la Russie et l’Occident sont plutôt délicats en ce moment, force est de souligner que dans le domaine de la culture, l’ex-Union soviétique, aujourd’hui d’une modernité remarquable dans toutes les disciplines, manifeste une vitalité qui ne dément pas. Le Bolchoï brille, la musique classique continue d’enivrer les cœurs et l’âme de ceux, de plus en plus nombreux, qui affectionnent cette forme musicale éternelle.
Au menu : Une vie de héros (de R. Strauss) ; Concerto pour piano nº 2 (de Chtchedrine) et L’oiseau de feu, Suite / 1919 (de Stravinski). Suite
3 novembre 2017
1er novembre 2017
D’une farouche énergie, totalement possédés par les démons de la danse, imiscés dans un monde à part, irréel, surréaliste. Là où l’improvisation est une forme d’art en soi. Les danseurs de la Hofesh Shechter Company s’éclatent dans une scène qui les accueillent à bras ouverts.
Des musiciens font aussi partie du décor, un agencement de murs gris et noirs sur fond de nuages aveuglants qui se déplacent selon les circonstances, sans doute, comme les danseurs, de façon improvisée, au naturel. C’est à un petit miracle scénique que nous assistons, agréablement désorientés et tout aussi éblouis devant un tel spectacle vertigineusement innovateur.
Il donnera un concert (intime) au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts jeudi 9 novembre 2017 à 20 h. Il s’agit de Mario Frangoulis, beaucoup plus connu en Europe qu’ici, sauf, bien entendu, par les Grecs de Montréal et du Canada et par ceux qui s’intéressent de près ou de loin à l’art lyrique. L’artiste a eu la gentillesse de nous appeler d’Athènes il y a quelques jours. Nous avions peu de temps devant nous, mais assez pour parcourir certaines questions sur la dynamique culturelle d’une Grèce, par les temps qui courent, en devenir.
Sauf s’il s’agit de s’adresser à la Communauté hellénique, les artistes grecs ont du mal à s’exporter au Canada, voire même au Québec. Mais lorsqu’il s’agit d’un ténor, on est en droit de s’inquiéter.
Oui, effectivement. En Europe, le marché est plus ouvert puisque nous faisons partie de l’Union européenne et que des échanges culturels ont lieu régulièrement. D’autant plus que la Grèce, à travers le temps (et la crise) s’est de plus en plus « europanéiser ». En Amérique du Nord, il y a la barrière de la langue. Mais il me semble juste de souligner que cela ne s’applique pas uniquement à la Grèce, mais à des communautés issus d’ailleurs, comme le Portugal, l’Italie, la Roumanie et bien d’autres. De fait, des barrières existent. Dans le cas de la France, il est évident que la questions ne se pose pas.
31 octobre 2017
Elle est volubile, répond à nos quelques questions avec une clarté rare. Se sent chez elle ici, puisqu’elle y est née. Ses doubles racines ne signifient pas grand-chose. Il faut foncer, aller de l’avant et cesser de se poser des questions. Elle s’appelle Sharon Ibgui et elle joue l’un des trois personnages féminins dans Antioche, la nouvelle création théâtrale à l’espace Fred-Barry du Théâtre Denise-Pelletier. Rencontre dans un café cool du Village.
27 octobre 2017
Six musiciens, un chanteur. Lambert Wilson le charmeur, le séducteur, l’homme de théâtre et de cinéma, le chanteur. Avec une étonnante et tendre humilité, il se laisse emporter par les chansons d’Yves Montand, autre bête de la scène et de l’écran.
Autre époque, autres mœurs. Car les paroles des airs explorés dans Wilson chante Montand évoquent un temps où l’insouciance était poésie, où les rapports hommes-femmes, du moins dans les cercles bohèmes, constituaient un mélange de fidélité, de trahison, d’adultère, de concubinage, de canaillerie, de tous ces maux actuels qui, aujourd’hui, innondent la presse quotidienne et sont devenus des sujets tabous. Car, il semble que dans ce temps-là, l’amour triomphait de toutes les blessures.
Suite
26 octobre 2017
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