En couverture

Semaine du 20 au 26 octobre 2017

19 octobre 2017

AVIS AUX CINÉPHILES
Il arrive parfois que certains films ne soient pas présentés toute la semaine, particulièrement dans les salles indépendantes. Consultez les horaires quotidiens, ceux-ci pouvant changer d’un jour à l’autre.

Dû à des facteurs hors de notre contrôle, les textes critiques pourraient enregister des retards. Néanmoins, nous déployons tous nos efforts pour éviter cette situation.

 | EN SALLE À MONTRÉAL |

 << Cliquez sur chacun des titres pour accéder à la fiche détaillée >>

COUP DE CŒUR
« Œil d’or »
Festival de Cannes 2017

Visages villages_PrimeursVISAGES VILLAGES
Agnès Varda, JR

Suite

Semaine du 13 au 19 octobre 2017

12 octobre 2017

AVIS AUX CINÉPHILES
Il arrive parfois que certains films ne soient pas présentés toute la semaine, particulièrement dans les salles indépendantes. Consultez les horaires quotidiens, ceux-ci pouvant changer d’un jour à l’autre.

Dû à des facteurs hors de notre contrôle, les textes critiques pourraient enregister des retards. Néanmoins, nous déployons tous nos efforts pour éviter cette situation.

 | EN SALLE À MONTRÉAL |

> Cliquez sur chacun des titres pour accéder à la fiche détaillée <

COUP DE CŒUR
DE LA SEMAINE
« Grand prix du jury »
Festival de Cannes 2017
120 battements par minute_Primeurss120 BATTEMENTS PAR MINUTE

Robin Campillo

Suite

José Navas

CRITIQUE /
DANSE
Texte : Élie Castiel

★★★★ 

On

INCLUSIF ET HARMONIEUX

« Pièce de répertoire » comme l’annonce le programme de la soirée, On se manifeste par l’engouement des danseurs, dont José Navas lui-même, pour le geste. Contrairement à la tendance aujourd’hui en matière de danse moderne, le mouvement est lent, lancinant, se perdant dans l’espace scénique, pour la circonstance, immense ; sorte de monde à part à la fois suggestif et embryonnaire. 

DANSE_On (José Navas)

© Agora de la danse

Suite

Andrew Skeels

11 octobre 2017

CRITIQUE /
DANSE
Texte : Élie Castiel

★★★★

Rose of Jericho

LES TRAITS AFFABLES DE L’ALTÉRITÉ

Depuis quelque temps, le thème des migrants est devenu un des sujets de conversation les plus abordés, notamment en raison des valeurs éthiques, morales et de justice qu’il engendre. Et lorsque nous réalisons que nous vivons, supposément, dans un univers mondialisé, force est de souligner qu’en Occident surtout, la résistance envers l’ailleurs se fait de plus en plus sentir parmi la population.

Le populisme est devenu un fléau social parce que justement, la raison, l’humanité et la connaissance de l’autre n’ont plus droit de cité. Dans une discipline artistique comme la danse, où cela peut-il mener ?

L’américano-canadien Andrew Skeels nous donne la réponse dans une pièce au titre « mondialisé », Rose of Jericho (La rose de Jéricho), emblématique d’un espace terrestre qui n’aurait pas besoin de tant d’efforts pour inclure l’Humain. Cela se voit dans cet ensemble chorégraphique axé sur les mouvements intenses, où le corps des danseurs utilisent le sol comme s’il s’agissait de la mer qui engouffre tous ces migrants dont nous avons entendu parler ces derniers temps. Suite

Oedipus Part 1: Assembly

10 octobre 2017

THÉÂTRE

[la Rédaction]

« J’ai été  frappé par la vision apocalyptique
des pièces [de Sophocle]… » Andreas Apergis

TH_Andreas Apergis

Andreas Apergis

Le Scapegoat Carnivale Theatre célèbre son dixième anniversaire en proposant une nouvelle version de L’Œdipe sous le titre Oedipus Part one: Assembly. Il s’agit en quelque sorte d’une enquête sociale et par extension, politique. Les habitants de Thèbes se rencontrent au milieu de la cité pour implorer les Dieux de les guérir d’une plaie qui s’est abattue sur eux, détruisant la ville.

L’ensemble est composé des 12 comédiens, trois chœurs… et près de 2 500 ans de traditions politiques et sociale que Occident a hérité des Grecs. Que sait-on d’Œdipe ? Quelles étaient ses véritables valeurs éthiques et morales ? Est-il Homme ou Dieu ?

Dans cette proposition théâtrale, le retour en arrière vers la civilisation grecque se permet aussi un détour au 21e siècle, un moment où malgré le manque presque total d’empathie, les humains se demandent quotidiennement sur quoi sera fait l’avenir du monde.

TH_Shragge

Joseph Shragge

Andreas Apergis (qu’on a remarqué, entre autres, dans le très beau Gurov & Anna, de Rafaël Ouellet) est une figure importante dans le milieu du théâtre anglophone de la métropole. Il est tout à fait normal que ses origines grecques le poussent à choisir des thèmes helléniques qu’il transforme au goût du jour en les réhabilitant en quelque sorte.

L’écrit de Sophocle est ici adapté par Joseph Shragge, aure luminaire théâtral anglophone, à partir d’une traduction de Lynn Kozak. La direction musicale est assurée par David Oppenheim, d’après la composition originale de Brian Lipson.

À un moment où les classiques grecs sont absents de la scène francophone (et anglophone) – on compte trop sur Molière et ses pairs ou sur Shakespeare – force est de souligner que des initiatives comme celle d’Apergis et Shragge ne peuvent carrément être refusées.

Représentations : Vendredi 20, samedi 21 et dimanche 22 octobre 2017
Lieu : Centaur

Séquences_Web

La mort d’un commis voyageur

CRITIQUE /
THÉÂTRE
Texte : Élie Castiel

★★★ ½

SONGES D’UNE VIE RATÉE

Le personnage de Willy Loman, créé en 1949 par le grand Arthur Miller, l’un des plus importants dramaturges de la scène américaine du 20e siècle, est repris par Serge Denoncourt dans sa propre traduction de Death of a Salesman, forcément œuvre assez puissante pour qu’on la monte aujourd’hui, 68 ans plus tard.

A-t-elle vieilli cependant ? Sans doute que oui puisque les bouleversements au cours des presque sept dernières décennies ont changé l’individu : face à lui-même, face à ses proches, la société, la politique, sa philosophie de vie. Et la femme dans tout ça ? Elle a acquis plusieurs droits fondamentaux et autres. Et dans cette Mort d’un commis voyageur, il y a deux sortes, la mère et l’épouse, et les autres, celles qui se donnent facilement… une façon d’assumer leur sexualité qui, à l’époque, était du domaine de l’impensable.

TH_La mort d'un commis voyageur

Louise Turcot, Mikhaïl Ahooja, Robert Lalonde, Marc Messieur et Eric Bruneau > © Théâtre du Rideau Vert

Suite

Semaine du 6 au 12 octobre 2017

6 octobre 2017

AVIS AUX CINÉPHILES
Il arrive parfois que certains films ne soient pas présentés toute la semaine, particulièrement dans les salles indépendantes. Consultez les horaires quotidiens, ceux-ci pouvant changer d’un jour à l’autre.

Dû à des facteurs hors de notre contrôle, les textes critiques pourraient enregister des retards. Néanmoins, nous déployons tous nos efforts pour éviter cette situation.

 EN SALLE À MONTRÉAL

[ Cliquez sur chacun des titres pour accéder à la fiche détaillée ]

COUP DE CŒUR
DE LA SEMAINE
Ava_PrimeursAVA
Léa Mysius

Suite

2024 © SÉQUENCES - La revue de cinéma - Tous droits réservés.