6 août 2016
30 juillet 2016
27 juillet 2016
Soyons francs et donnons au concepteur scénique le crédit qu’il mérite, des colonnes de chaque côté de la scène et une porte centrale au fond, imposante, servant de lieux différents où se déroule l’action ; des éléments qui rappellent l’Empire romain, L’ancien, celui d’un certain cynisme, mais en même temps ayant un rapport à la mort totalement désabusé. Le Roméo et Juliette de Serge Denoncourt, tel qu’imaginé par la plume de Normand Chaurette, se passe au début des années 30, à Vérone. Quelques années plus tard, le fascisme s’impose aveuglément.
Bonne initiative, mais qui ne convainc guère, du moins ce soir de Première médiatique. Serait-il la distance voulue de la mise en scène avec son sujet, une tragédie/drame sentimental maintes et une fois joué(e) sur la scène et au cinéma ? La question qu’on se posait dès l’annonce du spectacle était de savoir qu’aurait pu pousser le TNM à collaborer avec Juste pour rire avec une telle pièce ?
D’où le compromis de la première partie, axée beaucoup plus sur la comédie grand public que sur les premiers signes d’une tragédie annoncée. La parure masculine qu’on impose à Benoît McGinnis (Mercutio) paraît bien inutile. A-t-on besoin d’aller si loin pour avouer un sentiment homosexuel ?
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22 juillet 2016
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